samedi 31 mars 2018

RED SPARROW


Thriller/Espionnage/Un beau casting, une réalisation maîtrisée, mais le film n'évite pas les longueurs et redondances

Réalisé par Francis Lawrence
Avec Jennifer Lawrence, Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts, Charlotte Rampling, Jeremy Irons, Mary-Louise Parker, Ciarán Hinds, Joely Richardson...

Long-métrage Américain
Durée : 02h21mn
Année de production : 2018
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Date de sortie sur les écrans américains : 2 mars 2018
Date de sortie sur nos écrans : 4 avril 2018


Résumé : Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents.

Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux.

Bande annonce (VOSTFR)



Extrait - "Préserver son innocence" (VOSTFR)


Ce que j'en ai pensé : RED SPARROW s'inspire du roman éponyme de Jason Matthews. Le réalisateur, Francis Lawrence, introduit son histoire avec force et fracas. Très vite, il nous entraîne dans les tréfonds de l'espionnage russe, qui se révèle terrifiant avec ses règles, ses tortures et ses manipulations. 

Francis Lawrence, le réalisateur du film
Le réalisateur tisse la toile de cette histoire qui met en avant le destin, pour le moins difficile, d'une jeune femme. Il y a un certain classicisme dans la façon dont cette histoire est racontée. Le film est bien fait, la mise en scène est soignée et les thématiques explorées sont efficacement illustrées. Cependant, pour les habitués aux histoires d'espionnage, ce long-métrage manque d'éléments vraiment nouveaux. Le résultat est qu'on comprend assez vite le tournant des événements et des longueurs se font sentir par moment dû à des redondances ou des insistances qui ne sont pas forcément utiles pour le déroulement de la trame. Même si le montage pousse habilement à s'interroger, les intentions de l'héroïne sont facilement déductibles. Le film demeure  tout à fait attractif à regarder, mais pas tout à fait aussi enthousiasmant qu'on pourrait s'y attendre avec l'expérience de son réalisateur et son beau casting. 

Ce dernier est composé, entre autres, de Jennifer Lawrence, qui interprète Dominika Egorova. L'actrice fait jouer son magnétisme et sait nous faire ressentir le caractère en acier trempé de sa protagoniste. 




Joel Edgerton apporte son charme à l'agent Nate Nash.


Matthias Schoenaerts, pour sa part, personnifie avec crédibilité un Ivan Egorov détestable.


RED SPARROW n'évite pas quelques évidences et longueurs, mais il demeure un bon film d'action et d'espionnage qui traite son sujet avec intensité avec l'aide de son casting très convaincant.

Copyright Photos © 2018 Twentieth Century Fox France

NOTES DE PRODUCTION
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

MOINEAU VOYAGEUR

Lorsque Jason Matthews, l’auteur de Red Sparrow, a quitté la CIA après 33 ans de bons et loyaux services, il a réalisé qu’il ne pouvait pas se contenter de rester oisif et a décidé d’entamer une seconde carrière, celle d’écrivain. Il explique : « Ma vie active avait été tellement riche qu’une fois à la retraite, le vide à combler était immense. J’aurais pu me consacrer au day trading, à la pêche ou à la randonnée, mais j’ai choisi l’écriture, et ça a été pour moi une véritable thérapie. »

Fan de longue date de John le Carré et Ian Fleming, Jason Matthews s’est donc lancé dans la rédaction de Red Sparrow, et le roman a été publié en 2013 – il est paru en France sous le titre Le moineau rouge. Immense best-seller, il a donné naissance à une trilogie composée de Palace of Treason, le deuxième tome de la série, et The Kremlin’s Candidate, à paraître prochainement.

Si l’univers de Red Sparrow était familier à l’écrivain, son personnage principal est en revanche un pur produit de son imagination. Suite à un terrible accident, Dominika Egorova, incarnée dans le film par Jennifer Lawrence, met un terme à sa carrière au sein du Bolchoï et est obligée d’intégrer un établissement gouvernemental où elle apprend la manipulation sexuelle. Jason Matthews commente : « Contrairement aux autres personnages du roman, Dominika est essentiellement le fruit de mon imagination, même si j’aurais bien aimé rencontrer quelqu’un comme elle. Elle menait une carrière de ballerine professionnelle jusqu’à ce que cela lui soit retiré et qu’on l’enrôle de force à l’école des Moineaux. »

L’ex-agent n’a peut-être pas rencontré de jeune femme comme Dominika au cours de sa carrière à la CIA, mais la manipulation sexuelle faisait bel et bien partie de la formation des espionnes soviétiques. Il explique : « En URSS, il existait une école où l’on enseignait aux jeunes femmes l’art de la séduction pour piéger les hommes et faire chanter les ennemis de la patrie. Le gouvernement possédait un établissement dans la ville de Kazan, sur les rives de la Volga, où l’on enseignait aux jeunes femmes comment devenir des courtisanes. On les surnommait des « Moineaux ». »

La formation de Dominika la conduit dans les bras de l’agent de la CIA Nate Nash, incarné à l’écran par Joel Edgerton. Jason Matthews raconte : « Ils tombent amoureux l’un de l’autre, ce qui est très dangereux et bien sûr, interdit à Nate. Comme Roméo et Juliette, leur histoire ne peut que mal se terminer. »

Le manuscrit de Red Sparrow a atterri chez Chernin Entertainment, où il a séduit les producteurs Peter Chernin, Jenno Topping et David Ready. Très vite, ils ont acquis les droits d’adaptation du roman pour le porter sur grand écran.
Peter Chernin déclare : « La première chose qui nous a plu, c’était le passé de Jason comme agent de la CIA, et le fait qu’il s’agissait de son premier roman. Et en nous plongeant dans le livre, nous avons découvert l’une des histoires d’espionnage les plus originales et les plus uniques qui soient. »

Jenno Topping ajoute : « Nous avons également aimé qu’il s’agisse d’une histoire d’espionnage qui ne soit pas portée par un personnage à la Jason Bourne, un James Bond ou un personnage de John le Carré. Dominika est une civile qui est contrainte de devenir une espionne pour survivre et protéger sa mère. »

Francis Lawrence a reçu le roman alors qu’il mettait la dernière main à HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE – PARTIE 2. Le producteur associé Cameron MacConomy se souvient : « Nous l’avons lu en même temps, et revenions chaque matin au bureau encore plus enthousiastes après ce que nous avions lu la veille au soir. »

Francis Lawrence déclare : « J’ai immédiatement été séduit par le livre car il racontait une histoire d’espionnage très originale. Je suis aussi tombé sous le charme du personnage de Dominika Egorova, de son cheminement personnel, de son histoire et du dilemme auquel elle est confrontée. Je suis toujours davantage attiré par les personnages solitaires et isolés comme elle. Après avoir mis en scène trois films HUNGER GAMES en cinq ans, j’étais également très enthousiaste à l’idée de faire quelque chose de totalement différent en termes d’histoire, d’univers, de ton et de public potentiel. Ce projet tombait à point nommé. »

Peter Chenin raconte : « Francis avait dirigé Jennifer dans trois films HUNGER GAMES et a immédiatement pensé à elle pour interpréter le personnage principal de RED SPARROW. Nous nous sommes ensuite mis en quête de partenaires à sa mesure et avons approché Joel Edgerton, avec qui nous avions également déjà travaillé par le passé, tout comme Matthias Schoenaerts, dont nous avons choisi de rajeunir le personnage car il nous a semblé que cela rendait la dynamique avec celui de Jennifer plus intéressante. »

Après avoir rejoint le projet, Francis Lawrence a travaillé main dans la main avec le scénariste Justin Haythe. David Ready commente : « Nous n’avons pas développé ce projet à la hâte, nous avons au contraire pris notre temps. Francis savait que RED SPARROW serait son prochain film et il tenait à ce que le scénario soit le reflet exact de sa vision. Nous avons fait tout notre possible pour l’aider à la réaliser. »

Le réalisateur précise : « J’avais déjà collaboré avec Justin et il partageait ma vision du film. Il arrive qu’une histoire n’aboutisse pas, il n’est pas toujours aussi facile qu’on pourrait le croire d’adapter un livre à l’écran, mais celle-ci a vu le jour très naturellement. Justin et moi avons travaillé d’arrache-pied et avons passé de longues heures ensemble durant les six mois et quelques qu’il nous a fallu pour écrire la première version du scénario, mais nous n’avons pas rencontré de difficulté particulière. Les pièces du puzzle se sont imbriquées avec facilité. »

Dès la lecture du roman, Francis Lawrence a su que l’un des principaux objectifs de l’adaptation serait de conserver les éléments clés de l’histoire originale imaginée par Jason Matthews. Il déclare : « Le livre est plein de sensualité mais également de violence et d’audace, et je tenais à ce que nous conservions cela. Justin et moi – et plus tard Jennifer et moi – nous sommes employés à faire en sorte que cette sensualité et cette violence émergent de manière naturelle, sans jamais être gratuites ou exagérées. L’idée n’a jamais été de faire un thriller érotique ou de choquer, nous voulions que les images illustrent naturellement l’histoire et le dilemme auquel est confronté le personnage, c’est pourquoi nous avons soigneusement nuancé tout ce qui a trait à la sexualité, à la nudité et à la violence pour trouver le ton le plus juste possible. »

Justin Haythe déclare : « Le film raconte le parcours d’une jeune femme qui se retrouve le jouet de pouvoirs qui la dépassent. Dominika se blesse et se retrouve propulsée dans le monde de l’espionnage par l’intermédiaire d’un oncle. C’est un univers dans lequel elle est formée à l’art de la séduction et où sa sexualité est pour ainsi dire transformée en arme. Mais Dominika est une femme trop complexe et trop entière pour être réduite au simple rôle de séductrice, et petit à petit, elle change les règles du jeu pour se venger de ceux qui l’ont forcée à intégrer ce monde. »

Jason Matthews a mis son expertise technique à la disposition de Justin Haythe tout au long de l’adaptation. Le scénariste déclare : « Jason est un écrivain sensationnel. La plupart des aspects techniques de l’intrigue viennent directement du livre et lorsque nous avions besoin d’inventer quelque chose, il était toujours disponible par téléphone pour nous conseiller sur le plan technique. Il a également lu le scénario et nous a fait quelques commentaires, ce qui a été d’une aide précieuse. C’était une chance incroyable de pouvoir compter sur un expert tout au long du processus. »

Le producteur Peter Chernin ajoute : « Jason nous a fait parvenir des notes très détaillées sur les diverses versions du script, elles traitaient principalement de l’exactitude et de la crédibilité des actions des personnages de Nate et Dominika, ainsi que des tactiques de leurs collègues respectifs. »

Francis Lawrence a d’ailleurs encouragé Jason Matthews à participer au développement du scénario. Le réalisateur explique : « En lisant le roman, je suis tombé sous le charme de l’authenticité de l’univers créé par Jason. Il m’a littéralement happé. »
L’auteur observe : « Je ne connais pas grand-chose à Hollywood mais je sais que Francis est un cinéaste phénoménal à qui l’on doit des films incroyables. Il avait à cœur de m’inclure dans le processus de création du film et m’a encouragé à donner mon avis. Cela ne se passe pas toujours comme ça sur les adaptations littéraires mais lui a été très ouvert et collaboratif. »

En tant que producteur exécutif de RED SPARROW, Justin Haythe a suivi la production lors du tournage hivernal du film à Budapest, Bratislava, Vienne et Londres. Il raconte : « Francis m’a impliqué tout au long du projet. Nous avons travaillé en étroite collaboration sur l’adaptation du roman puis il m’a invité à participer au tournage, à assister aux répétitions, à lui faire part de mes commentaires et à apporter tous les changements qui me semblaient nécessaires. Cela ne se produit que lorsqu’on a affaire à un réalisateur qui maîtrise parfaitement son art. »

DOMINIKA

Jennifer Lawrence, qui avait déjà collaboré avec Francis Lawrence sur HUNGER GAMES : L’EMBRASEMENT, HUNGER GAMES: LA RÉVOLTE – PARTIE 1 et HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE – PARTIE 2, a très vite rejoint la distribution dans le rôle de Dominika.

Le réalisateur déclare : « J’ai tout de suite pensé à Jennifer et lui ai raconté l’histoire dans les grandes lignes. Nous n’avions pas encore de scénario alors, et je ne tenais pas à ce qu’elle lise le livre de Jason à ce stade, mais je voulais savoir si hypothétiquement, elle serait intéressée par l’idée d’interpréter un personnage tel que Dominika. Après avoir obtenu son accord de principe, nous avons écrit le film pour elle. Pendant le développement de l’histoire, je lui ai révélé quelques bribes de l’intrigue car je connaissais sa réticence vis-à-vis de ce genre de films lorsqu’elle était plus jeune. Je l’ai donc préparée psychologiquement à l’histoire, au personnage, au ton et au contenu du film tout au long du développement du projet. Une fois le scénario achevé, elle savait donc à peu près à quoi s’attendre. »

L’actrice confirme : « Francis a évoqué le projet pour la première fois lors de la promotion du dernier volet de la franchise HUNGER GAMES. Il avait lu Red Sparrow et pensait que cela ferait un film passionnant. Nous avons commencé par aborder le fait que Dominika serait un personnage à mille lieues de tout ce que je connaissais car elle a dû se battre pour survivre dès le plus jeune âge. Son corps a été utilisé par le gouvernement dès l’enfance, que ce soit en tant que ballerine ou athlète nationale, et finalement en tant que recrue forcée d’un programme d’espionnage. Lorsque j’ai découvert le scénario et que Francis et moi en avons discuté, j’étais terrifiée par les scènes au sein de l’école des Moineaux : ce serait la première fois que j’apparaîtrais nue à l’écran… Mais après l’avoir fait, j’ai ressenti un profond sentiment de libération. Par principe, je ne mettrais jamais mon personnage dans une situation qui me mettrait moi-même mal à l’aise, mais comme on peut le voir dans le film, c’est le moment où Dominika prend le pouvoir et se retourne contre ceux qui tentent de la contrôler. J’ai personnellement ressenti cette force et j’ai trouvé cela enivrant. Si elle a été entraînée pour utiliser son corps, c’est finalement en employant sa tête qu’elle l’emporte. Je considère Dominika comme une héroïne moderne et complexe qui suit ses propres règles et possède la détermination nécessaire pour accomplir tout ce qu’elle désire. »

Jenno Topping déclare : « RED SPARROW est un film sur la survie et la séduction, et l’équilibre entre les deux est crucial. C’est l’instinct de survie qui pousse Dominika à intégrer le monde des Moineaux, où elle apprend à maîtriser l’art de la séduction et les techniques d’espionnage dans le but de survivre. Le film explore la séduction sous l’angle psychologique et scientifique, on y suit un personnage qui tente de déterminer quelle part d’elle-même elle est prête à sacrifier pour survivre, et si elle est capable de protéger celle qu’elle était avant et de sortir indemne de cette épreuve. »

Joel Edgerton raconte : « On ne sait jamais vraiment ce que ressent Dominika, ni ce qu’elle pense ou si elle est sur le point de s’effondrer ou de péter les plombs. Le personnage possède une résilience et un stoïcisme que l’on retrouve dans l’interprétation de Jennifer, ce qui entretient le suspense. On soupçonne cependant dès le départ qu’elle possède une force intérieure que les hommes qui l’entourent ont sous-estimée. »

NATE

À son tour, Nate recrute Dominika en tant que potentielle informatrice. À propos de Joel Edgerton, le scénariste Justin Haythe déclare : « C’est un acteur intelligent et incroyablement généreux. Étant aussi réalisateur, il a en tête tous les éléments qui entrent en compte dans la réalisation d’un film, il ne pense pas uniquement à son interprétation. »

Francis Lawrence déclare : « Joel était mon premier choix pour le rôle de Nate car c’est un acteur phénoménal. De plus, j’étais convaincu que l’alchimie prendrait entre Jennifer et lui. J’aimais l’idée que Jennifer vive à l’écran une histoire avec un homme, un vrai, pas comme dans HUNGER GAMES où les acteurs étaient très jeunes et incarnaient des adolescents. Je tenais à instaurer une dynamique très différente dans ce film et Joel était le candidat idéal pour cela. Avant toute chose, j’ai trouvé que l’honneur, l’honnêteté et le pragmatisme qui émanent naturellement de lui conviendraient parfaitement au rôle car il était très important à mes yeux que les spectateurs soient convaincus par le personnage, comprennent où va sa loyauté et lui fassent confiance. »

À l’instar de Dominika, Nate traverse une épreuve lorsqu’on le rencontre : il vient de se voir retirer sa mission après une opération bâclée. Joel Edgerton raconte : « Nate est tombé en disgrâce très tôt dans sa carrière et se voit offrir une seconde chance car il est la seule personne à qui l’agent Marble accepte de parler. Il représente donc un atout précieux pour la CIA, et c’est ainsi qu’il prend contact avec le personnage de Jennifer. »

Jennifer Lawrence raconte : « Dominika et Nate entretiennent une relation très intéressante car ils ont tous les deux été chargés de recueillir des informations sur l’autre. Mais en se manipulant mutuellement, ils finissent par tomber amoureux. Leur relation est en constante évolution car ils ne peuvent s’empêcher de rester sur leurs gardes – difficile de faire confiance à quelqu’un que l’on essaie de manipuler et qui fait de même avec vous… Ils s’efforcent donc en permanence de concilier leur confiance instinctive en l’autre et la paranoïa inhérente à la vie d’espion international. »

L’actrice confie avoir pris beaucoup de plaisir à donner la réplique à son partenaire. « J’adore Joel ! Il est incroyablement talentueux et son accent américain était impeccable, ce qui était très intimidant pour moi qui essayais d’adopter l’accent russe. C’est quelqu’un de très sympathique doublé d’un travailleur acharné, et il incarne le personnage de Nate à la perfection. Personne d’autre n’aurait pu le jouer aussi bien que lui. Il a énormément apporté au film et au rôle. »

L’acteur admet pour sa part avoir été impressionné par la relation entre Jennifer Lawrence et Francis Lawrence, et révèle que c’est l’une des raisons pour lesquelles il a accepté le rôle de Nate. Il explique : « Le fait que deux personnes qui ont déjà collaboré à trois reprises aient envie de remettre ça pour la quatrième fois est très significatif. La fidélité est une valeur qui compte beaucoup pour moi, cela en dit long sur la personnalité, le caractère et l’éthique professionnelle des différents intervenants mais également sur leur enthousiasme créatif. C’était l’occasion pour moi de travailler avec deux personnes qui s’entendent à merveille, ont une vision similaire et savent faire preuve de créativité. »

Joel Edgerton a également été séduit par le caractère cérébral de RED SPARROW. Il déclare : « Je trouve plus intéressant que les personnages d’un film d’espionnage ne passent pas leur temps à emboutir des voitures et à tirer à la mitrailleuse. Leur méthode tient davantage du jeu d’échecs psychologique. »

LA COMMUNAUTÉ DES ESPIONS

L’acteur oscarisé Jeremy Irons incarne Korchnoi, un général décoré du SVR, le service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie. Il explique ce qui lui a plu dans le rôle : « C’était l’un des meilleurs scénarios que j’avais lu depuis longtemps. Je n’avais en outre jamais tourné dans un film d’espionnage. J’ai été traîné de bout en bout à la lecture du script : à chaque instant, impossible de savoir où j’en étais et en qui je pouvais avoir confiance. J’ai trouvé l’histoire absolument fascinante et très bien écrite. J’ai ensuite lu le roman de Jason que j’ai également beaucoup aimé. »

Le producteur David Ready déclare : « La notoriété et la variété des acteurs du film témoignent de la qualité du scénario, de l’incroyable vision de Francis et de l’intérêt du personnage de Dominika. Presque tous les acteurs qui ont lu le scénario ont été captivés par l’histoire sans pouvoir en prédire la fin. »

Jennifer Lawrence admet avoir été en admiration devant son partenaire. « J’étais très intimidée, il s’agit tout de même de Jeremy Irons ! Mais c’est quelqu’un d’infiniment gentil et un partenaire exceptionnel, même si lui donner la réplique est très impressionnant. En revoyant nos scènes aujourd’hui, je me souviens encore de ce que je ressentais face à lui lors du tournage. Dès que la caméra tournait, il se métamorphosait complètement. »

L’un des personnages sur lesquels l’actrice ne tient pas trop à s’étendre est Vanya, l’oncle de Dominika. Elle déclare : « Je ne veux pas gâcher le plaisir des spectateurs, il faut qu’ils découvrent le personnage par eux-mêmes. Tout ce que je peux dire, c’est que la relation qu’entretient Dominika avec son oncle est sans doute l’une des plus fascinantes que j’aie jamais vues au cinéma tant elle est complexe. »

Le personnage de Vanya a été modifié pour les besoins du film. Le réalisateur explique : « Dans le roman, il est un peu plus âgé mais au cours du développement du scénario, nous avons choisi de le rajeunir pour l’éloigner en âge du père de Dominika, désormais décédé. L’une des raisons qui ont dicté cette décision était de créer une dynamique à la limite de la perversion entre Dominika et son oncle. Ils ont pratiquement le même âge et s’ils n’étaient pas de la même famille, ils pourraient presque former un couple. J’ai toujours aimé l’idée un peu tordue d’un jeune oncle séduisant par lequel Dominika a pu être attirée et qui a sans doute été attiré par elle. L’oncle Vanya a toujours considéré sa nièce comme une camarade avec laquelle il avait beaucoup de points communs. Il voit dans sa discipline et son succès dans l’univers impitoyable de la danse classique un reflet de ses propres qualités, qualités qu’il pense partager avec elle. Je pense que les parents de Dominika ont perçu cela et que ça les a inquiétés au point d’essayer de les séparer. »

Matthias Schoenaerts, qui interprète Vanya, était très enthousiaste à l’idée de travailler avec « une équipe au talent incommensurable » pour reprendre ses termes. À propos de la relation de son personnage avec sa nièce, il déclare : « On découvre dans le film qu’il entretenait des liens très compliqués avec le père de Dominika aujourd’hui décédé, et qu’il est très protecteur envers elle – même s’il n’est pas insensible à ses charmes. En même temps, il a besoin d’elle et est conscient qu’elle a aussi besoin de lui. Leur relation repose donc sur une lutte de pouvoir qui donne lieu à certains abus. La frontière entre sincérité et manipulation est très floue entre eux et ils passent sans arrêt de l’une à l’autre, ce qui a été très intéressant à jouer. »

L’acteur a également pris énormément de plaisir à donner la réplique à Jeremy Irons, avec qui il partage de nombreuses scènes. Il commente : « Jeremy aime plaisanter, ce que j’apprécie beaucoup. Ça a été un bonheur de travailler avec lui. »

Jeremy Irons n’a lui aussi que les éloges pour son partenaire. « Matthias est extraordinaire. Il est très ouvert et très sensible et fait un parfait faire-valoir pour Korchnoi. Et puis c’est quelqu’un de charmant. »

Charlotte Rampling incarne Anna, ou Matrone, comme l’appellent les élèves de l’école des Moineaux. Elle déclare : « Le personnage était magnifiquement écrit. Matrone est entièrement dévouée à la nation et aux idéaux du communisme. Elle promeut la discipline, l’ordre et le sacrifice de soi au service d’une noble cause. »

L’actrice poursuit : « Elle a intégré l’école des espions très jeune, c’est la raison pour laquelle elle se retrouve en Dominika. Elle a progressivement gravi les échelons de l’établissement et y est devenue professeur. »

Bill Camp interprète Marty Gable, le collègue de Nate au sein de la CIA. L’acteur déclare : « Marty est un type renfrogné et amer. Je pense que sa carrière ne l’a pas mené où il l’imaginait et malheureusement il n’a plus vraiment d’alternatives. »

RED SPARROW marque la quatrième collaboration de Bill Camp et Joel Edgerton, qui avaient déjà travaillé ensemble sur MIDNIGHT SPECIAL, STRICTLY CRIMINAL et LOVING. De son partenaire, Bill Camp dit : « Joel est un très grand acteur, c’est aussi simple que cela. Il est incroyablement généreux, ce qui lui confère beaucoup d’aplomb. Il a une grande aisance et se fait confiance. Il est en outre conscient de tous les éléments qui entrent en compte dans la réalisation d’un film. »

Sakina Jaffrey campe Trish Forsyth, la supérieure de Nate et Marty à la CIA. L’actrice raconte : « Trish aime énormément Nate et trouve qu’il fait un boulot fantastique. Et c’est vrai qu’il a l’instinct nécessaire pour ce travail mais en tant que sa responsable, elle a toujours peur qu’il aille un peu trop loin. Ce qui ne manque pas de se produire. »

L’acteur allemand Sebastian Hülk apparaît quant à lui dans le rôle de Matorin, un « assassin haut de gamme » comme il le décrit lui-même. Il commente : « C’est à lui que l’on fait appel pour les basses besognes. Il est doué dans ce qu’il fait et ça lui plaît. »

Lorsque Dominika quitte l’école des Moineaux, elle loge chez Marta, incarnée par Thekla Reuten. L’actrice déclare : « J’ai eu envie de jouer le rôle après avoir lu le scénario, que j’ai trouvé brillant. J’ai été étonnée d’apprendre que l’auteur du roman avait réellement travaillé au sein de la CIA durant plusieurs dizaines d’années mais j’ai trouvé cela très intéressant car c’est précisément ce point de vue interne qui rend l’histoire captivante. »

L’impressionnante distribution de RED SPARROW est complétée par les acteurs internationaux Ciarán Hinds, Joely Richardson et Mary-Louise Parker. Cameron MacConomy déclare : « Nous n’avions pas spécialement l’intention de faire appel à des acteurs internationaux mais cela s’est fait naturellement car le film se déroule aux quatre coins du monde. Ceci dit, je trouve que cela enrichit beaucoup le film parce qu’on y découvre une galerie de personnages éclectiques aux points de vue différents. »

DESTINATION BUDAPEST

Au cours des mois qui ont précédé le tournage, Francis Lawrence et l’équipe de production se sont rendus à Budapest, à la recherche de décors leur permettant de recréer la ville d’Helsinki, où se déroule l’essentiel de l’action du roman de Jason Matthews. En explorant la capitale hongroise, les cinéastes ont réalisé que les rues de la ville pourraient conférer à RED SPARROW un degré d’authenticité supplémentaire. David Ready confie : « Je pense que nous sommes tous tombés sous le charme de Budapest. »

Lors de leur visite de la ville à la recherche d’une doublure pour Helsinki, les membres de la production ont en effet décidé de faire de Budapest un personnage à part entière du film. Le producteur explique : « Cela nous a permis de filmer la ville pour elle-même. Presque tout était déjà là, et ce qui ne l’était pas, Maria Djurkovic, notre chef décoratrice, l’a intégré aux décors de manière imperceptible et avec beaucoup de talent. Budapest s’est révélée être un atout majeur pour le film, tant pour la diversité de ses décors que pour l’esprit qui y règne. »

Francis Lawrence déclare : « Je ne connaissais pas Maria personnellement avant de travailler avec elle sur ce film, mais j’avais vu bon nombre de ses films et j’admirais beaucoup son travail. Je me suis donc renseigné pour savoir si elle était disponible et je lui ai fait parvenir le scénario. L’histoire lui a plu mais elle craignait que je veuille faire quelque chose d’insipide et de terne, car la plupart des gens ont une image très stéréotypée des films qui traitent du communisme. J’ai alors partagé avec elle quelques-uns des visuels que j’avais rassemblés, puis je lui ai laissé le temps de la réflexion afin qu’elle puisse faire ses propres recherches. Elle m’a recontacté environ une semaine plus tard avec des tonnes et des tonnes d’images incroyables. Notre vision pour la palette de couleurs du film était très similaire. Nous avons alors déniché de somptueuses œuvres d’art russes d’après-guerre aux couleurs incroyables. De manière générale, tout est légèrement décalé : les rouges et les verts que nous avons choisis ne sont pas des rouges et des verts ordinaires ; nous avons préféré utiliser des tons turquoise et des verts pistache. Au final, la palette de couleurs du film est largement inspirée des œuvres d’art russes que nous avons rassemblées. »

La chef décoratrice ajoute : « Quand je commence à travailler sur un film, il est très important pour moi de trouver la clé de son univers et de donner à l’œuvre une cohérence visuelle. Pour RED SPARROW, c’est passé par l’utilisation de la couleur de manière très graphique et audacieuse. J’ai pris beaucoup de plaisir à imaginer les décors de ce film car Francis m’a laissé carte blanche. »

Maria Djurkovic était très enthousiaste à l’idée de tourner à Budapest et Bratislava, des villes que l’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma. Elle commente : « Quand je regarde un film qui a été tourné à Londres, je suis capable de reconnaître le lieu de tournage de chaque scène tant cela fait longtemps que j’exerce ce métier. »

La chef décoratrice note que ses recherches en amont du tournage ont incité la production à filmer à Bratislava. « Parmi les photos initiales que j’avais rassemblées et que j’ai montrées à Francis lors de notre première conversation figuraient celles de plusieurs lieux situés à Bratislava, et c’est précisément là que nous avons tourné les scènes. »

ENTREZ DANS LA DANSE

Le tournage de RED SPARROW a débuté le mercredi 5 janvier 2017 sur Hősök tere, la place des Héros, un des sites les plus célèbres et les plus saisissants de Budapest. L’opéra de la ville a quant à lui servi de doublure au Bolchoï, mais il a fallu que l’équipe s’adapte au programme chargé des représentations. Dès que la production quittait les lieux, les machinistes prenaient le relais afin de préparer la scène pour le spectacle du soir.

Afin de conférer de l’authenticité à la dernière représentation de Dominika, Francis Lawrence a fait appel au célèbre chorégraphe Justin Peck ainsi qu’au danseur, chorégraphe et professeur de danse Kurt Froman pour créer la scène. Durant les trois mois qui ont précédé le tournage, Jennifer Lawrence a ainsi répété trois heures par jour avec Kurt Froman.

Elle raconte : « J’ai suivi une longue préparation physique pour ce film. Les scènes de danse classique ont évidemment nécessité un entraînement intensif, et même si je n’atteindrai jamais le niveau requis pour entrer au Bolchoï, cela m’a appris la discipline et permis d’adopter une bonne posture. La danse a profondément changé mon corps… mais il est vrai que j’ai eu très faim au cours des premières semaines ! Comme on peut le voir dans le film, la carrière de ballerine de mon personnage est stoppée net, mais on continue à la voir évoluer tout au long du film. »

Le célèbre danseur Sergei Polunin, dont le parcours est retracé dans le documentaire DANCER, a rejoint la production pour interpréter Konstantin. Il s’agit d’un des premiers rôles au cinéma de l’acteur, qui confie être fan du film de Francis Lawrence CONSTANTINE et affirme : « Il est impossible de refuser de jouer dans un film avec Jennifer Lawrence ! J’ai d’ailleurs beaucoup appris en observant la manière dont elle aborde son métier. Je n’aurais pas pu rêver d’une meilleure opportunité. »

Nicole O’Neill, qui incarne Sonya, a étudié au Royal Ballet à la même période que Sergei Polunin, mais une blessure à l’âge de 15 ans l’a empêchée de poursuivre sa carrière. Elle déclare : « J’ai eu un mois et demi pour me remettre en forme. J’ai suivi autant de cours de danse classique que possible tout en continuant à travailler. »
Elle ajoute : « Je comprends parfaitement ce que ressent le personnage de Jennifer lorsqu’elle réalise que sa carrière est finie. On s’entraîne toute sa vie pour devenir ballerine et en un instant, votre rêve s’écroule. Mais avoir la chance de remonter sur scène et de danser à nouveau a vraiment été magique. »

FACE AU FROID

L’autre difficulté à laquelle l’équipe du film a été confrontée a été d’obtenir l’autorisation de filmer la rencontre entre Nate et Marble dans le cimetière national de Fiumei út, l’un des sites les plus remarquables de Budapest. Le coproducteur hongrois Ildikó Kemény explique : « Seuls le tournage de documentaires et de petits films à portée historique était jusqu’alors autorisé dans le cimetière, mais Francis a réussi à convaincre le comité de nous ouvrir les portes du site. »

Les plans extérieurs de l’École d’État numéro 4 ont été filmés à Dég, un village situé à un peu plus d’une heure de route au sud-ouest de Budapest. Là, Jennifer Lawrence et Sasha Frolova, qui incarne Anya, ont dû affronter des températures glaciales pour tourner les scènes dans lesquelles elles marchent pieds nus en cercle. Le bâtiment, qui date du début du XIXe siècle, a été habité par la famille Festetics puis reconverti en installation militaire durant la Seconde Guerre mondiale avant d’être reconquis par les Soviétiques.

La plupart des scènes qui se déroulent à l’intérieur de l’établissement où sont formés les Moineaux ont été tournées dans un centre culturel rural attenant à une usine désaffectée que Maria Djurkovic et Francis Lawrence ont trouvé le moyen d’intégrer aux décors du film. La chef décoratrice explique : « À l’époque communiste, chacune de ces usines possédait son propre centre culturel : un petit théâtre érigé le long de l’usine pour les ouvriers. Francis et moi avons trouvé cela très intéressant et avons décidé d’intégrer une annexe à l’école. Là, nous avons créé un camp d’entraînement plus riche et plus intéressant pour les cadets. Bien que les deux bâtiments aient un style architectural très distinct, leur association fonctionne grâce au choix des couleurs. »

Charlotte Rampling note que le caractère défraîchi de certains des décors se prête bien à l’ambiance de RED SPARROW. « Ils évoquent une époque et un mode de vie particulier qui a existé en Europe de l’Est mais a désormais disparu. Ces décors sont hantés par une merveilleuse grandeur qui n’existe plus. Pouvoir tourner dans ces lieux revisités par Maria a été absolument fascinant. »

La chef costumière Trish Summerville, qui avait déjà travaillé avec Francis Lawrence et Jennifer Lawrence sur HUNGER GAMES : L’EMBRASEMENT, a rejoint l’équipe de RED SPARROW avec enthousiasme. Elle déclare : « L’une des raisons pour lesquelles j’ai tant de plaisir à collaborer avec Francis, c’est que je sais d’avance que ce sera un projet auquel je serai fière d’avoir pris part. C’est quelqu’un de très ouvert sur le plan créatif et qui aime par-dessus tout travailler en équipe. Je n’ai jamais l’impression de ne pas pouvoir lui soumettre une idée. Il est toujours accessible, ouvert à toutes les propositions. »

La chef costumière a souligné le paysage désolé et le caractère isolé de l’école des Moineaux en créant des costumes aux tons feutrés. Elle commente : « Je tenais à ce que les tenues au sein de l’établissement évoquent le communisme et le totalitarisme, elles sont donc usées et délavées, dans des tons gris et froids. Les chemises sont unisexes si bien que garçons et filles portent la même chose. Quant à l’uniforme vert profond de Matrone, il est très classique et intemporel. »

L’uniforme des recrues contraste vivement avec les tenues de Thekla Reuten, qui interprète un Moineau chevronné forte de plusieurs années d’expérience. Trish Summerville explique : « Nous voulions que Marta se distingue des jeunes Moineaux, et en particulier de Dominika. Son apparence est ouvertement plus sexy que celle de sa cadette. La plupart de ses blouses sont en soie très fluide et dévoilent un décolleté plongeant. Elle porte des talons hauts. L’objectif était de créer un personnage ultra-féminin et sexy, et c’est la première chose qui saute aux yeux lorsqu’on voit Marta. »

Le tournage hongrois de RED SPARROW s’est achevé en avril 2017. L’équipe a ensuite pris la direction de Bratislava pour filmer les scènes extérieures et intérieures « russes », et plus surprenant, les séquences qui se déroulent au sein de la CIA à Langley.

Après une journée à Vienne, la production s’est installée à Londres où elle a posé ses caméras à l’aéroport d’Heathrow et au Corinthia Hotel. Cameron MacConomy déclare : « C’est un des avantages de jouer dans un film d’espionnage : on visite plein d’endroits différents. Cela vous oblige sans cesse à adapter votre approche, tant sur le plan narratif que visuel. »

LE MOINEAU PREND SON ENVOL

Plusieurs semaines après avoir quitté le tournage, Jeremy Irons a croisé l’équipe du film alors qu’il allait prendre l’avion à Heathrow et en a profité pour prendre des nouvelles du réalisateur et de ses partenaires. À propos de Francis Lawrence, l’acteur déclare : « Il est très bienveillant, très calme et très organisé, c’est une seconde nature. Il s’entoure d’une équipe technique dont la plupart des membres ont déjà travaillé avec lui sur ses précédents films et avec qui il fonctionne à merveille, ce qui créé une ambiance détendue sur le tournage et permet aux acteurs de se sentir en confiance et soutenus, mais aussi d’expérimenter. Il a également de don de conférer aux grosses productions un caractère très intime, comme il l’a fait avec HUNGER GAMES. Il allie sensibilité et fermeté et est capable de diriger une équipe de 200 personnes tout en se rendant disponible pour ses acteurs. »

Jennifer Lawrence ajoute : « J’adore travailler sous la direction de Francis, cela tient principalement au fait que j’ai entière confiance en lui et qu’il a des goûts très sûrs. Je suis beaucoup plus sereine lorsque je tourne avec lui parce que je sais qu’il réalisera le meilleur film possible. C’est un visionnaire qui a le don exceptionnel de créer des univers merveilleux, doublé d’un fantastique communicant. À chaque fois que je faisais quelque chose d’éprouvant pour la première fois, j’étais rassurée de le savoir derrière la caméra. »

Peter Chernin conclut : « RED SPARROW est un film à part dans la filmographie de Francis Lawrence et dans celle de Jennifer Lawrence. C’est un film d’espionnage singulier qui raconte une histoire captivante, émouvante et riche en rebondissements, qui va passionner et habiter les spectateurs longtemps après qu’ils auront quitté la salle, je peux vous le garantir ! »

LE LIVRE

Découvrez le chef-d’œuvre du maître du roman d’espionnage Jason Matthews, qui a inspiré le film.
Le livre a été encensé par la critique lors de sa parution, et il est en lice pour le Prix du polar SNCF 2018 !
En librairie depuis le 22 mars.


Textes des notes de production : Pascale & Gilles Legardinier

© 2018 Twentieth Century Fox Film Corporation et TSG Entertainment Finance LLC.

  
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