mardi 3 juillet 2012

Back to the future
The Amazing Spider-Man

Action/Fantastique/Aventure/Assurément divertissant/On en prend plein les mirettes

Réalisé par Marc Webb
Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Denis Leary, Campbell Scott, Martin Sheen, Sally Field, Chris Zylka, C. Thomas Howell...

Long-métrage Américain
Durée: 02h17mn
Année de production: 2012
Distributeur: Sony Pictures Releasing France

Avertissement : à partir de 10 ans 

Date de sortie sur les écrans U.S.: 3 juillet 2012
Date de sortie sur nos écrans: 4 juillet 2012


Résumé: Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…

Bande annonce


Extraits



Ce que j'en ai pensé: J'ai eu la chance d'assister à l'avant-première organisée par le Grand Rex le mardi 19 juin 2012 en présence du casting. Pour une fois, la présentation a duré plus de 30 secondes et le réalisateur, les producteurs et les acteurs ont pu nous dire chacun quelques mots sympathiques. Voici quelques photos que j'ai pu prendre sur place (j'étais très loin)!





Après cette présentation, le film a commencé face à un public en grande partie déjà conquis.

Cet 'Amazing Spider-Man' nous offre un spectacle visuel époustouflant. Il y en a parfois tant à voir à l'écran en même temps, qu'il est impossible de tout intégrer. Je songe sérieusement à aller le voir une seconde fois afin de mieux profiter de tout ce qu'il se passe pendant le film (y compris pour apprécier de nouveau la très belle 3D). 

Evidemment je connais le personnage de comics et j'en ai lu quelques uns. Mais je ne suis pas une spécialiste, loin s'en faut. Aussi, pour moi, peu importe que le film soit proche ou non des comics. Seule l'histoire qui se déroule à l'écran compte. 

Plus sombre et plus adulte, à mon avis, que les films sur Spider-Man réalisés précédemment, il faut pouvoir suivre l'intrigue qui tourne autour de la génétique inter-espèces et de la régénération cellulaire et ne pas être effrayé par les effets visuels. En cela, je comprends que le film ne soit pas conseillé aux enfants de moins de 10 ans. Par contre, pour les adultes, il est divertissant, haletant et donne la part belle à quelques scènes très impressionnantes. 

Est-il parfait pour autant? Non. J'ai trouvé qu'à trop vouloir en faire visuellement, le réalisateur, Marc Webb, perd un peu le spectateur par moment. Il y a quelques fois des coupures ou des effets de caméras qui ne sont pas très agréables. Mais ces désagréments restent mineurs et ne gâchent certainement pas les très bons aspects du film. 

Un des très bons aspects du film, notamment, est Andrew Garfield, qui interprète Peter Parker/Spider-Man. Il a vraiment ce qu'il faut de fragilité mélangée à une bonne dose de caractère. Il joue aussi bien l'intello, le sarcasme ou l'humour que l'ado paumé et les scènes dramatiques. Il incarne un Peter Parker très attachant. Sans compter la performance physique qu'il accomplit afin de rendre crédible sa transformation suite à la morsure d'araignée. Comme à son habitude, il est parfait dans son rôle. 





Il forme un très beau couple avec sa partenaire à l'écran, la très jolie et originale Emma Stone, qui interprète Gwen Stacy. 




Le père de Gwen, le Capitaine de police George Stacy, est interprété par Denis Leary. J'ai beaucoup aimé la personnalité qu'il donne à son personnage. C'est un dur en surface mais il est très humain et compréhensif lorsqu'il faut affronter les épreuves. 


Rhys Ifans, qui interprète le Docteur Curt Connors/Le lézard, sait insufler ce qu'il faut de folie douce pour que son personnage navigue entre conscience du danger de se lancer dans une certaine voie et désir incontrôlable de dépasser les limites scientifiques pour obtenir ce qu'il veut à tout prix. J'ai trouvé le Lézard très convainquant visuellement.


L'oncle Ben, interprété par Martin Sheen, et la tante May, interprétée par Sally Field, réussissent à se montrer tendres vis-à-vis de Peter et, en même temps, un peu dépassés par cet adolescent qu'ils ne comprennent pas toujours. Ils n'ont pas les réponses à ses questions sur ses parents et cela les déstabilisent.


J'étais contente de voir C. Thomas Howell dans un petit rôle, celui de Ray, le père de famille reconnaissant qui aidera Spider-Man à un moment où il en aura grand besoin, ainsi que Campbell Scott dans le rôle de Richard Parker.

Les fans des films Marvel noteront l'excellent (traditionnel) caméo de Stan Lee (le créateur du personnage de Spider-Man) et la petite scène de mi générique à la fin qui laisse présager d'une suite.

'The Amazing Spider-Man' tient ses promesses visuellement avec des scènes à couper le souffle. Le scénario est assez dense. Mis à part quelques contrariétés dans la réalisation et le montage (j'ai remarqué deux maladresses), le film est très divertissant avec des côtés assez sombres et un très bon casting. A voir sur grand écran et en 3D!











NOTES DE PRODUCTION 

Avertissement: Je partage avec vous les notes de production reçues par Sony Pictures Releasing France parce que je les trouve intéressante. Mais je conseille de les lire APRES avoir vu le film pour ne pas trop en savoir avant et garder intact le plaisir de découvrir 'The Amazing Spider-Man' sur grand écran. Ces notes contiennent des spoilers!

Spider-Man, l’un des personnages les plus populaires au monde, est de retour sur grand écran pour un nouveau chapitre de la saga. THE AMAZING SPIDER-MAN nous fait découvrir une partie méconnue de la vie de Peter Parker et révèle une nouvelle facette du personnage.

LA NOUVELLE DIMENSION D’UNE LÉGENDE 

Pour ces nouvelles aventures, il était très important aux yeux des cinéastes de révéler un Peter Parker inconnu des spectateurs. Marc Webb, qui réalise le film, commente : « De nombreux aspects de l’œuvre « Spider-Man » n’ont pas été explorés au cinéma. La perte de ses parents est le point de départ de la quête de Peter. J’étais curieux de savoir quelles conséquences psychologiques et émotionnelles cet évènement tragique pouvait avoir eues sur lui. En fin de compte, c’est l’histoire d’un gamin qui part à la recherche de son père et qui se découvre lui-même. Bien sûr, il y a aussi la saga de Gwen Stacy – qu’on soit familier des comics ou pas, c’est une histoire extraordinaire. Et puis, évidemment, il y a le Lézard, l’un des méchants que je préfère dans les comics. Tout cela nous a fourni une solide base de travail. » 

Avi Arad, anciennement à la tête de Marvel Studios et aujourd’hui producteur – il a notamment produit les films SPIDER-MAN depuis le tout début – remarque : « Spider-Man a rempli des milliers de pages de comic books avec des centaines d’histoires depuis sa première apparition il y a cinquante ans. Cela constitue une importante source d’informations à creuser pour poursuivre l’histoire de Peter Parker sur grand écran. » 

Le producteur Matt Tolmach, qui a précédemment supervisé la franchise SPIDER-MAN lorsqu’il était président du studio, déclare : « Spider-Man est un personnage emblématique car nous avons tous grandi en nous identifiant à lui, nous avons tous tissé une relation personnelle avec lui. C’est Peter Parker qui fait de Spider-Man un héros à part. On peut se sentir proche de lui parce que c’est quelqu’un de normal. C’est un gamin qui a des problèmes avec les filles, il n’est pas populaire, il n’est ni riche ni puissant… C’est un garçon ordinaire. Chacun se retrouve un peu dans Peter. Et grâce à cela, l’histoire de Peter Parker, celle de Spider-Man, touche les gens sur le plan affectif comme peu de personnages en sont capables, et en tant que cinéastes, mais également en tant que fans, nous nous sentons une énorme responsabilité envers le personnage. » 

C’est Marc Webb, dont le précédent film, (500) JOURS ENSEMBLE, décrivait adroitement et avec justesse les hauts et les bas d’une relation amoureuse, qui réalise THE AMAZING SPIDER-MAN. Matt Tolmach commente : « Dès notre toute première discussion avec Marc, il était évident qu’il avait une vision unique de Spider-Man et de son univers. Il a été notre guide durant ce processus. Il éprouvait une affinité naturelle avec les personnages et les émotions, deux éléments qui sont au cœur de toutes les bonnes histoires de Spider-Man. » 

Au cœur de THE AMAZING SPIDER-MAN se trouve, bien sûr, l’histoire d’un garçon nommé Peter Parker. Marc Webb remarque : « Étant donné que nous replaçons Peter Parker au cœur du film, nous devions construire la relation du public avec lui à partir de zéro. Pour le faire correctement, l’histoire débute lorsque Peter Parker a 7 ans. On le rencontre avant que ses parents ne l’abandonnent, avant qu’ils ne le confient à Tante May et Oncle Ben. Cela permet au public de vivre les étapes émotionnelles importantes de sa vie. » 

Il s’agit d’un Peter Parker qui a été façonné par ce qu’il a vécu. Avi Arad déclare : « Dans ce film, nous voulions explorer ce qui est arrivé à Peter avant qu’il n’aille vivre avec son oncle et sa tante. C’est un orphelin. Le fait qu’il soit orphelin est l’un des facteurs qui a le plus d’influence sur sa jeune vie, mais les films SPIDER-MAN n’avaient encore jamais étudié cet aspect. Toutes les histoires d’orphelins parlent finalement de la quête des parents, et je pense que ce film explore cela de manière intéressante. Ses parents ont mystérieusement disparu, ce qui complique encore sa situation et le rend encore plus avide de réponses. » 

Marc Webb explique : « Ce Peter Parker est un peu différent : c’est toujours un exclu, mais il l’est par choix. Il est amer, c’est le genre de gamin qui repousse les autres avant que ceux-ci n’aient l’occasion de le faire. Son humour, son sarcasme, son côté rebelle émanent de cet enfant abandonné il y a bien longtemps. » 

Matt Tolmach ajoute : « Pour ce film, nous avons longuement discuté de Peter Parker, un garçon qui a perdu ses parents très jeune – et dont la disparition est toujours un mystère pour lui. Cela l’amène à se poser beaucoup de questions existentielles : D’où viens-je ? Qui suis-je ? Pourquoi mes parents m’ont-ils abandonné ? Pourquoi cela s’est-il produit ? Qui vais-je devenir ? Notre héros fait face à toutes les questions fondamentales. Cet aspect n’a jamais réellement été creusé bien que ce soit un élément essentiel de la personnalité de Peter Parker : c’est l’essence du parcours d’un jeune homme. Nous étions donc incroyablement enthousiastes à l’idée de nous engager dans cette direction avec l’histoire et avec ces personnages. » 

Marc Webb observe : « Ces problèmes irrésolus, ces choses avec lesquelles nous devons vivre, nous mènent sur une voie qui peut nous rendre meilleurs… ou pas. » En d’autres termes, bien que le passé de Peter ait un impact sur le jeune homme qu’il est devenu, il détient aujourd’hui les clés de son destin. Avant son décès prématuré en 2011, Laura Ziskin, qui avait joué un rôle majeur dans la conception des films SPIDER-MAN en tant que productrice, a déclaré que la plupart des difficultés rencontrées par Peter, notamment le fait de se faire mordre par cette araignée, étaient des problèmes qu’il s’était créés lui-même, mais que sa force de caractère et sa détermination lui donnaient le pouvoir de prendre son propre destin en main. Elle avait remarqué : « Peter se trouve là où il ne devrait pas lorsque l’araignée le mord, mais une fois qu’il possède ses pouvoirs, débute pour lui un processus d’apprentissage. Il agit, il ne réagit pas : il est responsable de tout ce qui se produit. » 

Marc Webb abonde dans ce sens : « L’un des éléments clés dans notre agencement de l’histoire, c’est que tout ce qui arrive à Peter est déclenché à la base par son besoin ardent de savoir ce qui est arrivé à son père. Ce désir est à l’origine de la série d'évènements qui le conduit à OsCorp, et au Dr Connors, vers ce moment où il se fait mordre. Je ne voulais pas que la morsure d’araignée soit un fait du hasard, mais qu’elle représente et résulte de son désir de combler un vide. » 

En même temps, Peter Parker est parfaitement apte aux responsabilités inhérentes à ses pouvoirs. Andrew Garfield, qui endosse le rôle emblématique, déclare : « Peter Parker est un héros, pas un super-héros. C’est déjà quelqu’un de bien lorsque l’araignée le mord. Après cela, il obtient le pouvoir d’agir en fonction des valeurs qu’il possède déjà. » 

Andrew Garfield déclare ressentir une responsabilité particulière en incarnant l’homme sous le costume. Il raconte : « Lorsque j’étais plus jeune, je me sentais parfois prisonnier à l’intérieur de moi-même, mais nous ressentons tous cela. C’est pour cette raison que ce personnage est le plus populaire de tous les super-héros : il est universel et rassembleur. La raison pour laquelle Spider-Man a autant d’importance pour moi est la raison même pour laquelle il est si important aux yeux de tout le monde : c’est un symbole, un être humain imparfait comme nous le sommes tous, mais il fait tout ce qu’il peut pour faire ce qui est bien, ce qui est juste, et il se bat pour ceux qui ne peuvent pas le faire pour eux-mêmes. C’est intimidant de l’incarner. J’en suis honoré, mais Spider-Man appartient à tout le monde. » 

Il poursuit : « Le personnage de Spider-Man signifie beaucoup pour moi depuis que je suis enfant ; j’ai très tôt été attiré par le personnage. Les difficultés et les épreuves que traversait Peter Parker dans les comics semaine après semaine me donnaient de l’espoir. Je trouvais cela fascinant ; il y avait quelque chose de vraiment réel dans la façon dont Stan Lee racontait ses aventures et dans la façon dont il l’avait créé avec Steve Ditko. » 

Andrew Garfield affirme : « La vision de Marc Webb d’un Spider-Man plus ancré dans la réalité est soulignée par l’un de ses choix : il a décidé que Peter Parker concevrait et fabriquerait lui-même ses lanceurs de toile. Il était important pour Marc de montrer que Peter prend un rôle actif dans sa transformation en Spider-Man. Ça n’est pas uniquement quelque chose qui lui tombe dessus : il saisit l’opportunité et fait tout ce qui est en son pouvoir pour en tirer le meilleur parti. » 

Emma Stone interprète Gwen Stacy. Plus encore que le premier amour de Peter Parker, elle est son premier véritable lien avec le monde qui l’entoure. C’est une relation très différente de celle que les spectateurs connaissent déjà. L’actrice explique : « À mon sens, Mary Jane est tombée amoureuse de Spider-Man, alors que Gwen tombe amoureuse de Peter Parker. » 

Elle poursuit : « Le cœur du film est la relation entre Gwen et Peter. Ce qu’il y avait de plus important pour Marc, c’était que cette relation fonctionne. Nous sommes dans l’univers des super-héros, mais cette relation doit avoir l’air solide et réelle. Je pense que la raison pour laquelle les fans des comics sont aussi protecteurs envers Gwen – ou Mary Jane – c’est que ces relations ont la force de l’authenticité. En tant qu’acteurs, c’est agréable d’avoir cette matière réaliste pour travailler. » 

Matt Tolmach note : « La relation entre Peter et Gwen est très importante. Les précédents films ne l’ont jamais explorée jusqu’à maintenant. Gwen est un personnage vraiment plein d’assurance ; intellectuellement, elle est sa rivale. Il se trouve que son père est le capitaine Stacy, et soyons honnêtes : il est déjà assez difficile comme ça de rencontrer les parents de sa petite amie pour la première fois, alors lorsque son père est le chef de la police qui vous traque, cela rend les choses d’autant plus compliquées. Mais il existe une honnêteté émotionnelle et un véritable partenariat dans leur relation. Gwen est la seule personne qui connaisse vraiment Peter – et en raison de cela, ils partagent une intimité qu’aucun d’eux ne possède avec personne d’autre. » 

Le dernier lien de Peter avec son père est le Dr Curt Connors. Ancien associé de son père, le docteur est le seul homme susceptible d’avoir des informations non seulement sur ce qui lui est arrivé, mais également sur la raison pour laquelle la vie de Peter a tourné de cette façon. Laura Ziskin avait déclaré : « La découverte de la mallette de son père est ce qui conduit Peter à OsCorp et vers une relation compliquée avec Connors. Plus tard, cela aura des conséquences désastreuses. » Lorsque le Dr Connors se transforme en Lézard, Peter doit faire des choix qui le touchent directement. 

Cependant, comme le fait remarquer Matt Tolmach : « Le lien entre Peter et le Dr Connors dépasse la relation qu’entretenait le scientifique avec le père de Peter. Ils sont tous les deux incomplets, l’un physiquement, l’autre métaphoriquement. Connors est un personnage incroyable : il y a quelque chose de fascinant et d’absolument tragique chez lui. Il est aveuglé par sa propre condition et ne voit pas les répercussions de ce qu’il essaie de faire, et cela engendre un véritable drame. » 

Avi Arad déclare : « Le Lézard est l’expression du désir du Dr Connors de combler un vide. C’est l’un des méchants Marvel que je préfère, parce que l’histoire du personnage tourne autour du sentiment de perte. Son alter ego, le Dr Connors, est un brillant scientifique totalement dévoré par son travail dans le domaine de la génétique inter-espèces et de la régénération, prêt à tout pour retrouver le bras qu’il a perdu. » 

C’est Rhys Ifans qui interprète le Dr Connors. L’acteur déclare : « Selon moi, ce qui distingue les méchants de Spider-Man des autres méchants de comic books, c’est le fait qu’ils soient humains, réels et qu’ils aient des défauts – tout comme Peter Parker. Ce qui le rend le Dr Curt Connors particulièrement important sur le plan émotionnel dans la vie de Peter, c’est le fait qu’il ait été très proche de son père. Cela rend leur relation très complexe et très affective. » 

L’acteur a été séduit par la complexité et la dimension émotionnelle du rôle. Il commente : « Connors n’est pas un méchant comme les autres, et je ne l’interprète d’ailleurs pas comme un méchant. Il a le sentiment d’avoir été trahi par Dieu, et il cherche des réponses dans la science. C’est un homme qui a des besoins et de véritables angoisses. Il y a une douleur et un pathos manifestes chez lui, et c’est lorsqu’il va jusqu’à l’auto-expérimentation que la véritable tragédie commence. » 

Rhys Ifans s’est préparé pour le rôle en apprenant à vivre comme une personne n’ayant qu’un bras. Il est devenu très habile pour nouer une cravate, faire du café et bien d’autres activités avec son bras droit attaché dans le dos. Il commente : « Cela a été une véritable révélation de découvrir à quel point un handicap peut affecter une personne, mais également combien cela peut vous rendre plus habile que quelqu’un qui a ses deux bras. » 

Denis Leary incarne le père de Gwen, le capitaine George Stacy. L’acteur déclare : « Peter ne fait pas une très bonne première impression sur Stacy, qui se demande pourquoi son invité a l’air aussi débraillé. Pendant le dîner, il se lance dans une sorte d’interrogatoire du nouvel ami de sa fille, et Peter trouve cela un peu pénible ». Lorsque la conversation dévie sur les tentatives du capitaine Stacy pour arrêter Spider-Man, cela ne fait qu’augmenter le malaise de Peter. 

Marc Webb raconte : « Denis Leary est un acteur génial, il a toujours été hilarant et c’est un grand observateur de ses semblables. Dans le rôle du capitaine Stacy, il a pu non seulement apporter des accents comiques, mais également un niveau de réalité dramatique et émotionnelle vraiment puissant. » 

Martin Sheen et Sally Field viennent compléter la distribution dans les rôles d’Oncle Ben et de Tante May, qui élèvent Peter après que ses parents ont soudainement et mystérieusement disparu. Pour Sally Field, la façon dont les parents de Peter disparaissent rend la relation entre Peter et sa tante légèrement différente que ce qu’on a déjà pu voir : c’est une relation chargée d’émotions rentrées. L’actrice déclare : « Je me suis mise à la place de May, qui se retrouve soudain obligée d’élever un enfant sans savoir pourquoi et en ignorant ce qui s’est passé. Elle aime son neveu, bien sûr, mais cette situation lui a été imposée. Rien ne lui a été expliqué. Cela influe sur sa relation avec Peter – pleine d’amour, mais compliquée. » 

Martin Sheen confie : « Mon personnage, Oncle Ben, incarne la morale du film. De bien des façons, Oncle Ben est le héros de Peter et l’élément déclencheur de tout le bien qu’il accomplit. Il devient un symbole pour Peter, un symbole qui lui rappelle l’importance de se montrer brave. Il lui rappelle qu’une conduite éthique a généralement un coût, mais que ce coût est également l’indication que cela en vaut la peine. » 

LA FORCE DE LA RÉALITÉ : CASCADES ET EFFETS 

Pour le réalisateur Marc Webb, explorer une nouvelle facette de l’histoire de Peter Parker impliquait de raconter l’histoire d’une manière différente, plus naturaliste. Il explique : « Je voulais que le plaisir, le spectacle, l’action, la colère et l’humour aient l’air plus réalistes, qu’en marchant dans la rue on puisse imaginer que cela se produise. » Par conséquent, les cinéastes ont choisi de créer THE AMAZING SPIDER-MAN en utilisant le plus souvent possible des éléments du monde réel et en ayant recours aux effets visuels uniquement en cas d’absolue nécessité. 

Pour atteindre cet objectif, Marc Webb a travaillé en étroite collaboration avec les frères Vic et Andy Armstrong et leurs fils – une famille réputée de cascadeurs de haut niveau, de coordinateurs de cascades et de réalisateurs deuxième équipe. Andy Armstrong a travaillé avec son fils, James, en tant que coordinateurs des cascades du film, et Vic a endossé le rôle de réalisateur deuxième équipe du film, avec son fils, Scott, au poste de coordinateur des cascades de la deuxième équipe. 

Vic Armstrong déclare : « J’ai été très impressionné par le fait que Marc veuille aborder le film d’une manière plus réaliste. Pour Andy et moi, cela signifiait déterminer à quel moment passer de l’action générée par ordinateur aux véritables cascades pour augmenter les sensations fortes. » 

Andy Armstrong commente : « Le spectateur reconnaît instinctivement si une scène est générée par ordinateur ou s’il s’agit d’un véritable être humain en action. Nous avons essayé d’avoir recours aux cascades et à l’action autant que possible, car cela augmente les sensations fortes et le suspense. » 

Les Armstrong ont travaillé en étroite collaboration avec Marc Webb afin d’augmenter le nombre de cascades réalisées à la caméra. Grâce à une chorégraphie novatrice et à la conception, au développement et à la construction de nouveaux outils, ils ont permis à Spider-Man de se balancer plus haut et plus loin afin de procurer au public plus de sensations, plutôt que d’avoir uniquement recours aux effets visuels. Le réalisateur commente : « Pour notre film, Andy a développé des systèmes qui augmentent le balancement d’une manière jamais vue. Le niveau d’ingéniosité et d’ingénierie qu’ont atteint les Armstrong est vraiment incroyable. » 

Andrew Garfield s’est préparé aux exigences du rôle en suivant un programme d’entraînement rigoureux et intense, sous le contrôle du coach santé et fitness Armando Alarcon qui a travaillé sur la force, l’agilité et le renforcement musculaire de l’acteur, et qui a également assuré son suivi nutritionnel. Andrew Garfield se souvient : « La préparation physique a été très difficile. Durant six mois, Armando et moi avons travaillé ensemble six jours par semaine. Il a repoussé mes limites au-delà de tout ce que j’avais imaginé, mais nous avions la même conscience professionnelle et j’ai donc été aussi exigeant avec moi-même qu’il l’était avec moi. Son approche globale a été inestimable en matière de bien-être, de santé, de force et de nutrition. Nous sommes devenus de très bons amis. » 

Andrew Garfield s’est également entraîné sous la tutelle des frères Armstrong afin d’être prêt pour les cascades qu’il devait réaliser dans le rôle de Spider-Man. Andy Armstrong commente : « Andrew s’est entraîné et a répété avec nous durant plus de trois mois. Il a fait du trampoline, du cardio, il s’est perfectionné en basketball, ainsi que dans les arts martiaux, en gymnastique et en parkour, le tout enseigné par les meilleurs athlètes au monde dans chaque discipline. Nous avions tourné sur vidéo les scènes d’action majeures avec les cascadeurs, puis nous avons progressivement intégré Andrew à l’action tout au long de l’entraînement. » 

Marc Webb observe : « L’une des caractéristiques qui rendent Spider-Man si intéressant est la vitesse à laquelle il se déplace, sa rapidité dans les gestes. Les araignées sont des créatures minuscules qui peuvent se déplacer efficacement à une vitesse incroyable, il était important que cela se reflète dans le personnage. Andrew a passé beaucoup de temps à étudier le déplacement des araignées, et il a mis au point une attitude corporelle semblable à la leur. Sa conscience professionnelle et son travail sont tout simplement extraordinaires, c’était impressionnant à voir. » 

Le camp d’entraînement des cascadeurs, dans un entrepôt près des studios Sony Pictures, comprenait des répliques de plusieurs éléments d’immeubles, de murs et d’autres décors du film, sur lesquelles l’équipe pouvait recréer et perfectionner les scènes d’action. Andy Armstrong raconte : « Andrew s’est donné à 200 % dans tout ce qu’il a tenté. C’est l’un des acteurs les plus sérieux de tous ceux qui ont suivi ce genre d’entraînement. Sa volonté de tout essayer était véritablement extraordinaire, il a d’ailleurs réalisé des scènes d’action absolument géniales dans le film. » 

LE NEW YORK DE SPIDER-MAN 

La ville de New York a toujours été un élément essentiel de l’univers de Spider-Man, et c’est particulièrement vrai dans THE AMAZING SPIDER-MAN. Le chef décorateur J. Michael Riva, récemment décédé, déclarait : « New York est un lieu charmant si on est prêt à se laisser charmer, mais cela peut également être une ville incroyablement triste si on est seul et isolé. Pour Peter Parker, elle est les deux, selon le moment du film. » 

Les extérieurs ont largement été tournés dans les décors baptisés New York Street des studios Universal – c’est le premier film à y être tourné depuis la reconstruction conséquente des décors qui a suivi un incendie dévastateur en 2008. Le producteur exécutif Michael Grillo explique : « Heureusement, le décor s’est avéré disponible pour plusieurs semaines de tournage juste au bon moment. Notre chef décorateur, J. Michael Riva, et son équipe ont recréé l’univers de New York afin que nous puissions réaliser les cascades et les effets physiques tout en gardant le contrôle sur les explosions et les collisions, qui sont évidemment beaucoup plus facilement réalisables que si nous avions tourné en décors naturels. » 

Le nouveau décor new-yorkais d’Universal ne pouvait pas représenter la ville de manière authentique sans qu’on y ajoute les traces du passage du temps dans une grande ville. Plus de 2 000 posters, affiches et autocollants ont été placardés sur les lampadaires, les boîtes aux lettres et dans les ruelles, ainsi que sur les huit chantiers entrepris par la production. Des chewing-gums jetés par terre sont venus s’ajouter au réalisme des faux détritus positionnés au pied de plusieurs immeubles, et de faux pigeons ont été installés sur un lampadaire surplombant la rue. L’équipe du film a utilisé plus de 4 570 mètres de tissu, 300 stores vénitiens et autres matériaux, ainsi que 300 unités de climatisation pour habiller les quelque 1 454 fenêtres nues du décor. Dix-huit décorateurs et ensembliers ont travaillé durant plusieurs semaines afin d’installer les devantures, les galeries d’art, les restaurants, les boîtes aux lettres, les kiosques à journaux et les cafés dans les rues. De nombreuses célèbres enseignes se sont associées à la production en leur prêtant des éléments à utiliser pour recréer l’atmosphère des rues de New York. Parmi elles figurent Starbucks, DKNY, Manolo Blahnik, Design Within Reach, Brioni, Hugo Boss, Sephora, Patagonia, Dean & Deluca, Banana Republic, Tory Burch, et Bed, Bath & Beyond dont la vitrine a été brisée et les marchandises détruites au cours d’une scène d’action particulièrement intense. 

Au-delà du décor de New York Street, le film présente d’autres endroits de la ville. L’une des scènes d’action clé, dont une partie a été tournée dans les décors extérieurs permanents de Falls Lake chez Universal, se déroule le long du pont de Williamsburg. Lorsque Spider-Man arrive sur les lieux, il accomplit une mission de sauvetage périlleuse. Marc Webb se souvient : « Cette séquence était extrêmement complexe, il y avait beaucoup de figurants et c’était très exigeant physiquement pour tous ceux qui y participaient. C’était également un moment émouvant majeur, car c’est là que Peter réalise la valeur de ce que Spider-Man peut représenter, et d’une certaine façon, cela le transforme. » 

Le superviseur des effets spéciaux oscarisé John Frazier raconte : « Le département construction a bâti une portion du pont de plus de 90 mètres grandeur nature pour que notre département puisse préparer une séquence complexe avec un reptile déchaîné et plusieurs voitures malchanceuses. Le Lézard saccage tout sur le pont tandis qu’il est à la poursuite d’un personnage dans une limousine, il envoie valser les véhicules qui se trouvent sur le pont dans l’East River lorsque Spider-Man arrive sur les lieux pour tenter une mission de sauvetage très risquée. Notre travail a consisté à chorégraphier et mettre au point tous les mécanismes permettant d’envoyer les voitures dans les airs en utilisant des catapultes à nitrogène sous haute pression afin de pouvoir retourner six voitures sans faire subir de dégâts aux autres. » J. Michael Riva a créé une série de décors impressionnante pour le film, sur les plateaux du studio et en décors naturels. Il commentait : « L’une des choses que j’aime dans ce film, c’est le suspense qui se construit de scène en scène, mais aussi le contraste saisissant entre les univers du Queens et d’OsCorp. Les premières scènes, lorsque Peter a 7 ans et qu’il vit avec ses parents, sont très intimes, chaleureuses et rassurantes. Lorsque sa famille est déchirée et qu’il va vivre avec des gens qu’il ne connaît pratiquement pas, nous avons créé une maison moins riche que celle des parents de Peter, mais toujours accueillante. Le changement de décor est complet avec OsCorp, une tour de verre noire qui surplombe le centre-ville de Manhattan. L’intérieur est gigantesque, d’un blanc immaculé, c’est là que se déroulent des recherches de pointe au coût exorbitant. Le contraste est frappant. » 

Le laboratoire d’OsCorp a été construit sur le plateau numéro 30 des studios Sony Pictures et a été l’un des plus grands décors créés pour le film. Il occupait plus de 1 300 mètres carrés et a nécessité plus de douze semaines de construction. 

Les extérieurs du lycée ont été tournés dans deux lycées de Californie du Sud. Pour les scènes d’intérieur, qui ont nécessité de nombreuses cascades et beaucoup d’effets, les décors ont été construits sur le plateau numéro 15 des studios Sony. Le plus grand plateau du studio a accueilli quatre salles de classe, cinq couloirs, des toilettes, le bureau du principal et celui de la secrétaire. La bibliothèque du lycée, théâtre d’un violent combat destructeur, a dû être installée sur un plateau séparé. Elle était composée de près de 910 mètres de faux livres, fabriqués à partir de véritables couvertures de livres et de mousse de polystyrène recyclable. 

Mais même si un film tel que THE AMAZING SPIDER-MAN doit faire appel à la magie du cinéma, il est impossible de faire mieux que la réalité. C’est pourquoi l’équipe du film a achevé le tournage à New York avec des plans extérieurs. 

Par exemple, sous une portion surélevée de Riverside Drive, entre la 130e et la 135e rue, les cinéastes ont tourné une longue séquence dans laquelle Spider-Man se balance entre les piliers de 24 mètres sous la voie aérienne pour échapper au trafic et semer la police. 

Andy Armstrong explique comment cela a été réalisé : « Nous avons créé un treuil mobile sous la route surélevée pour soutenir Spider-Man lorsqu’il se déplace. Nous avons construit un véhicule qui est littéralement une marionnette gigantesque de neuf mètres de haut, afin de pouvoir le faire avancer à la vitesse que l’on souhaitait. Il pouvait réaliser d’immenses balancements, tout en échappant au trafic. » 

LE LOOK SPIDER-MAN 

Créer un nouveau Spider-Man signifiait également créer un nouveau costume et de nouveaux lanceurs de toile. La chef costumière Kym Barrett déclare : « Nous avons essayé de créer un costume qui donne l’impression que Peter aurait pu le confectionner lui-même. Il était également important qu’il mette en valeur le physique élancé de Spider-Man et qu’il ait quelque chose qui rappelle une araignée. Je suis partie de l’idée que Peter Parker crée son costume sur son ordinateur. Marc souhaitait montrer un univers électronique dans lequel la technologie est partout, et notre costume de Spider-Man devait s’inscrire dans cet univers. Nous avons utilisé le physique d’Andrew Garfield pour déterminer comment et où devaient passer les lignes du costume sur le corps afin qu’elles aient une forme géométrique quel que soit l’angle sous lequel on le regarde. » 

Pour la matière du costume, les cinéastes se sont également inspirés d’une multitude de vêtements. Avi Arad raconte : « Comme point de départ, nous avons étudié les tenues des athlètes des Jeux Olympiques d’hiver et des cyclistes, ces matières légères et extensibles utilisées dans le sport dont Peter pourrait s’inspirer pour son costume. » L’équipe a gardé à l’esprit le fait que le film serait tourné en 3D ; les créateurs des costumes ont donc cherché le moyen d’intégrer de la texture qui rehausserait l’aspect du costume pour les spectateurs de la 3D. Kym Barrett explique : « Nous avons découvert que nous pouvions imprimer des ombres sur le tissu, et cela lui donne une véritable densité et de la profondeur sur l’écran. » 

Les verres du masque de Spider-Man ont été fabriqués par une société qui crée des verres de lunettes de soleil pour l’armée et la NASA. Antireflets, le masque est composé de verres optiques teintés de bleu recouverts d’un motif hexagonal doré. Le résultat final était impressionnant, en particulier pour celui qui allait le porter. Andrew Garfield se souvient : « La première fois que j’ai vu le costume, je l’ai trouvé vraiment cool. Kym a fait un travail incroyable pour réinventer le costume tout en restant fidèle aux dessins originaux de Steve Ditko. La première fois que je l’ai porté, c’était un peu surréaliste et grisant, parce que j’incarnais quelqu’un qui avait beaucoup d’importance pour moi ». Il fallait vingt minutes à l’acteur pour enfiler le costume avant le tournage, avec l’aide du costumier Robert Moore. 

Peter Parker crée ses lanceurs de toile mécaniques dans le sous-sol de son oncle. Le réalisateur déclare : « Cela correspond à notre objectif, qui était de faire en sorte que l’univers de Peter ait l’air réel. Peter Parker est un vrai jeune d’aujourd’hui. Il n’est pas du genre à attendre que quelqu’un invente des lanceurs de toile, il va sur Internet pour faire des recherches et comprendre comment les fabriquer lui-même. C’est naturel chez lui, concevoir les lanceurs de toile représente tout simplement l’étape suivante. » Pour concevoir les lanceurs de toile, Kym Barrett s’est inspirée de larges bracelets-montres en cuir qui possédaient un capot en plastique pour protéger leurs cadrans. La chef costumière explique : « Nous nous sommes dit que Peter trouverait cela parfait. Si on retire le cadran, on obtient un super boîtier pour les lanceurs de toile. S’il replace le capot par-dessus, on dirait simplement qu’il porte une montre. » 

LES EFFETS VISUELS 

Sony Pictures Imageworks, qui s’était précédemment occupée des effets visuels de la trilogie SPIDER-MAN pour le réalisateur Sam Raimi, supervise les effets visuels de THE AMAZING SPIDER-MAN. C’est Jerome Chen, superviseur des effets visuels nommé aux Oscars qui travaille chez Imageworks depuis sa création il y a vingt ans, qui a supervisé les effets de ce film. 

En collaboration avec le réalisateur Marc Webb, Jerome Chen et son équipe ont mis au point un style visuel alliant naturellement cascades innovantes en prises de vues réelles et animation de personnages en images de synthèse, et intégrant harmonieusement les deux techniques dans de vastes environnements numériques. Imageworks a créé un grand nombre de personnages, d’environnements et d’effets visuels numériques parmi lesquels figurent Spider-Man, le Lézard, la tour OsCorp, notamment la flèche et l’important décor du toit, la Sixième Avenue de New York, les couloirs du lycée, la bibliothèque, les tunnels d’égouts sous New York et les nouvelles toiles de Spider-Man. 

Pour Jerome Chen, la nouvelle représentation de Spider-Man par Marc Webb a haussé le niveau pour les artistes d’Imageworks. Il commente : « Marc avait une vision précise de l’univers de Spider-Man : un New York organique et naturaliste, un lieu sale, plein d’échafaudages et de vapeur. Il voulait que Spider-Man soit plus physique, qu’il réagisse à son environnement au lieu d’être une version stylisée du personnage. J’ai adoré son concept, mais je savais qu’un Spider-Man plus organique, plus naturaliste rendrait les effets visuels bien plus compliqués à réaliser, parce que l’imagerie de synthèse nécessiterait un niveau de sophistication visuelle plus important. Les images de synthèse auraient besoin de plus de détails de texture et de ton afin de s’intégrer à la photographie. Et, bien sûr, l’atmosphère naturaliste du film aurait un énorme impact sur la manière dont nous allions réaliser le méchant du film, qui est totalement créé par ordinateur : il devrait avoir l’air réel et être aussi concret et réaliste que le reste du film. » 

La vision de Marc Webb ne s’est pas limitée au style de Spider-Man, elle s’est également appliquée à sa manière de se déplacer… qui est différente de ce que les spectateurs connaissent. Le superviseur des effets visuels explique : « Ce qui était vraiment important aux yeux de Marc, c’était que le mouvement soit naturel et physique, qu’une personne réelle puisse le réaliser. Il y a donc chez Spider-Man une dimension physique concrète dans la manière dont il réagit à la gravité. L’équipe de cascadeurs d’Andy Armstrong a travaillé dur pour suspendre Spider-Man avec une disposition et une géométrie des câbles lui permettant de se balancer correctement. Nous avons réussi à imiter cela, nous avons étudié la façon dont la gravité influait sur les cascadeurs, puis nous avons simplement augmenté ces données pour lui donner une portée plus importante. » 

Par exemple, la scène de poursuite qui se déroule sous la voie aérienne de Riverside Drive illustre bien le mélange entre les véritables cascades et les effets visuels. C’est l’équipe d’Andy Armstrong qui a entamé le processus en réalisant des cascades. Jerome Chen raconte : « Nous avons intégré ces cascades réalisées à la caméra à des images de synthèse pour les plans plus larges, simplement parce que le mécanisme pour les sauts ne s’étendait pas assez loin. Le mouvement réel nous a servi de référence. » 

De la même manière, l’équipe de Jerome Chen a réalisé l’animation en images de synthèse pour la scène sur le pont de Williamsburg lorsque les cascades n’étaient pas la meilleure solution, notamment pour la création du Lézard bien sûr, mais également pour des scènes sur fond d’incrustation ou celles avec un Spider-Man en images de synthèse lorsque cela était nécessaire. Les précédents films de Marc Webb, notamment le succès du film indépendant (500) JOURS ENSEMBLE, auraient pu laisser penser qu’il n’était pas la personne idéale pour réaliser un film avec des centaines de plans d’effets visuels, mais Jerome Chen assure que le film était entre de bonnes mains. Il déclare : « Marc avait une idée très précise des personnages et de la manière dont il allait gérer l’histoire d’amour entre Peter et Gwen, qui est au cœur du film. Mais ce qui m’a vraiment impressionné chez lui lorsque je l’ai rencontré pour la première fois, c’est qu’il avait l’aspect visuel du film à l’esprit, et les indications qu’il m’a données sur les effets, le mouvement du Lézard et celui de Spider-Man, étaient très précises. » 

Le superviseur des effets visuels raconte également que le réalisateur fait une utilisation intéressante des techniques de prévisualisation. Alors que de nombreux réalisateurs utilisent la prévisualisation pour déterminer la part d’un décor qui doit être bâtie concrètement et celle qui doit être construite par ordinateur, ou quel objectif de caméra fonctionne le mieux pour un plan donné, ou encore pour définir les mouvements de caméra, Jerome Chen explique que Marc Webb a un autre but en tête. Il précise : « Ce n’est pas uniquement un outil technique pour lui, Marc utilise la prévisualisation de manière créative, pour explorer la totalité d’une séquence. Cela illustre ses intentions en matière de mouvement physique, d’énergie de la scène, de rythme émotionnel et d’intention dramatique. C’est une prévisualisation très complète et cela devient un fantastique point de départ pour la scène. » 

LE LÉZARD 

Jerome Chen et son équipe ont également supervisé la création du Lézard en images de synthèse, le méchant de THE AMAZING SPIDER-MAN et le personnage le plus complexe jamais réalisé par Imageworks. Le superviseur des effets visuels déclare : « C’est un méchant vraiment emblématique des comics. Nous sommes partis d’une magnifique sculpture réalisée chez Legacy. Notre Lézard mesure près de 2,75 mètres de haut, il est musclé et puissant, et possède une grande queue. Son visage est humanoïde, ce qui est important pour créer un lien avec son alter ego humain, le Dr Connors, interprété par Rhys Ifans. » 

Imageworks a développé une nouvelle technologie d’animation et de rendu afin de créer les incroyables détails des écailles du Lézard et les mouvements de ses muscles sous sa peau. Jerome Chen remarque : « Marc voulait que la peau du Lézard soit plissée – comme celle d’un dragon de Komodo – mais qu’on ressente tout de même la puissance des muscles dessous. » 

L’équipe de Jerome Chen a passé plusieurs mois à faire des recherches sur les lézards, étudiant des vidéos en haute définition réalisées lors de visites de musées ou de zoos, et se rendant même dans une animalerie locale spécialisée dans les reptiles. Bien entendu, l’équipe des effets visuels a également dû ancrer le personnage dans la réalité afin qu’il s’intègre au reste du film. Jerome Chen observe : « On m’a appris que la clé pour rendre un personnage d’animation crédible, c’est que le public doit voir que le personnage réfléchit. Et c’est Rhys Ifans qui rend cela possible. Lorsqu’il incarne le Lézard, comment réfléchit-il ? Comment doit-il se comporter ? » 

Pour y parvenir, les cinéastes ont travaillé avec l’acteur afin d’obtenir des références vidéo pour les animateurs. Jerome Chen commente : « Marc a dirigé Rhys durant les scènes d’émotion clés lorsque le Lézard est à l’écran. Bien qu’il ne parle que rarement dans le film, à de nombreuses reprises on doit pouvoir lire dans son regard et comprendre ses expressions ». Les références vidéo ont constitué une précieuse source d’inspiration pour les animateurs d’Imageworks au moment de travailler sur les subtiles mimiques faciales du Lézard en images de synthèse. 

Il y a cependant beaucoup de moments dans le film où le Lézard, étant l’un des plus redoutables ennemis de Spider-Man, n’est pas si subtil. Il a fallu de nombreuses semaines aux animateurs pour déterminer le style des déplacements du Lézard durant les scènes d’action, et cela leur a demandé l’utilisation de diverses techniques. L’une de ces techniques nécessitait l’utilisation d’un cascadeur – vêtu de noir afin de faciliter son effacement numérique en postproduction – qui a pris la place du Lézard au cours d’une séquence d’action majeure dans le lycée de Peter Parker. Pour que l’illusion que Spider-Man se bat contre un Lézard mutant de 2,75 mètres qui le secoue dans tous les sens soit parfaite, le cascadeur (qui mesurait lui-même plus de 2,10 mètres !) s’est battu avec Andrew Garfield. Plus tard, le cascadeur a été retiré de l’image et le Lézard en images de synthèse a été animé en fonction des mouvements d’Andrew Garfield. Le mélange de ces deux techniques donne l’illusion parfaite que Peter Parker est en train de se battre pour sauver sa vie. 

Jerome Chen a supervisé le travail de l’équipe de Pixomondo, responsable de « l’amputation » de Rhys Ifans. Le superviseur des effets visuels déclare : « Rhys portait une manche verte pour nous aider à définir où nous devions retirer son bras et le remplacer par l’arrière-plan ». Effacer le bras était l’étape la plus facile, en revanche, faire en sorte que les petits détails paraissent vrais s’est révélé bien plus compliqué. Il explique : « Une fois le bras effacé par exemple, la manche tombe-t-elle bien le long du moignon ? Le fait qu’il lui manque un bras a un impact énorme sur notre perception du personnage. C’est la raison pour laquelle il fait tant d’efforts pour poursuivre la création du sérum, et pour laquelle il continue à le prendre, même si cela lui coûte son âme. Tout doit avoir l’air vrai. » 

Outre le travail d’infographie sur les personnages, Imageworks s’est également occupé de la création de l’illusion impressionnante de la ville dans laquelle ces personnages doivent interagir. Il y a deux décors entièrement créés en image de synthèse dans le film : la longue portion de la Sixième Avenue qui conduit à la tour OsCorp, et le toit du bâtiment lui-même. Ces deux lieux sont le théâtre de scènes majeures du film, c’est là que Spider-Man file dans la nuit à travers les gratte-ciel scintillants de Manhattan vers son combat final avec le Lézard. 

La Sixième Avenue est une construction en images de synthèse extrêmement détaillée qui comprend des centaines de piétons et de voitures créés numériquement, ainsi que des dizaines d’immeubles complexes aux intérieurs élaborés – dans certains on aperçoit même la lumière vacillante de la télévision. Tous ces détails ont été combinés afin de créer l’illusion d’une ville pleine de vie à travers laquelle file Spider-Man. Le toit de la tour OsCorp est le théâtre de la bataille finale entre Spider-Man et le Lézard, l’une des séquences les plus complexes du film en matière d’effets visuels. Après un important travail de prévisualisation qui a permis à Marc Webb de concevoir précisément l’action de la scène en termes de chorégraphie et de mouvements de caméra virtuels, l’animation, le compositing et le rendu de la scène ont été réalisés en images de synthèse. Plusieurs dizaines de plans entièrement réalisés par ordinateur sont entrecoupés d’images en prises de vues réelles d’Andrew Garfield et Denis Leary dans une scène d’action captivante. 

DANS LA PEAU DE SPIDER-MAN : LA 3D 

THE AMAZING SPIDER-MAN a été tourné en 3D, et pour l’équipe du film, il s’agit d’un choix important. Avi Arad déclare : « La 3D ne convient pas à tous les films, mais elle est parfaite pour le nôtre. C’est un moyen supplémentaire mis à notre disposition pour plonger les spectateurs dans l’histoire. On voit le monde à travers les yeux de Spider-Man, on a l’impression d’être lui, les sensations n’en sont que plus fortes. Mais ce qui peut sembler surprenant, c’est que la 3D rend également les moments intimes encore plus intimes, je pense notamment à certaines scènes très émouvantes qui le sont encore davantage en 3D. Cela convient parfaitement à ce film. » 

Le réalisateur commente : « Nous voulions mettre les gens à la place de Peter Parker et de Spider-Man dans ce film, les laisser éprouver les sensations par eux-mêmes. Je ne connais aucun moyen plus efficace d’y parvenir, de rehausser la réalité, que la 3D. C’est le format idéal pour permettre au public de véritablement ressentir la sensation de se déplacer dans l’espace, de voler dans les airs et de se balancer à travers Manhattan. » 

Les « 3 V » : Vitesse, Vertige et Volume, ont été les mots clés avec lesquels Marc Webb a abordé le film. Il déclare : « Il m’a semblé que THE AMAZING SPIDER-MAN était le film idéal pour faire voler les spectateurs aux côtés du personnage. J’aime filmer les choses d’un point de vue subjectif, du coup en créant un lien entre la caméra et le personnage, la tridimensionnalité nous donne l’impression de ressentir la vitesse lorsque Spider-Man se balance d’immeuble en immeuble. » 

John Schwartzman, le directeur de la photographie cité aux Oscars, et Rob Engle, le superviseur des effets 3D de Sony Pictures Imageworks, ont été choisis pour épauler Marc Webb pour le tournage en 3D du film. THE AMAZING SPIDER-MAN est le premier film tourné en 3D avec la caméra Red Epic montée sur le tout dernier rig et le plus léger de 3ality Digital. John Schwartzman déclare : « Aucun film n’est plus approprié au tournage en 3D que celui-ci. Il aurait été absurde de ne pas le faire étant donné la technologie qui a été développée. » 

Rob Engle observe : « L’une des choses géniales quand on travaille avec Marc, c’est qu’il a vraiment envie de raconter son histoire, de s’assurer que les temps forts du film sont bien définis et de tirer le meilleur parti de la 3D pour les souligner. » 

Le réalisateur ajoute : « La 3D nous a non seulement permis de capturer les sensations fortes des grosses séquences d’action, mais les supports pour caméras portées nous ont également permis de saisir les scènes chargées d’émotion, plus intimes, comme celle entre Peter et sa tante qui a l’air palpable, réelle et authentique. » 

Marc Webb explique : « John a un don pour créer des images véritablement magnifiques, mais ce que nous avons essayé de faire ici, c’est de mettre l’accent sur le naturel. Je voulais créer des environnements qui aient l’air réalistes, et non pas hyper stylisés. John a réussi à leur insuffler une touche de fantaisie ; il les a améliorés grâce à sa mise en lumière pour qu’ils soient chaleureux et accueillants. On a envie de passer du temps dans cet univers, la beauté et la sophistication sont présentes jusque dans les moments les plus simples. » 

LE SAVIEZ-VOUS ? 

· 2012 marque le 50e anniversaire de Spider-Man. Le personnage culte du comic book Marvel a fait son apparition en 1962 dans le 15e numéro du magazine d’anthologie « Amazing Fantasy » (août 1962). « Amazing Fantasy » a pris fin avec ce numéro et les aventures de Spider-Man ont continué dans un nouveau magazine, « The Amazing Spider-Man », dès 1963. 

· Andrew Garfield est fan de Spider-Man depuis toujours. Il a le souvenir d’une vieille photo de lui, âgé de 3 ans, déguisé en Spider-Man pour Halloween. 

· Emma Stone incarne Gwen Stacy, personnage clé de l’univers Spider-Man et premier amour de Peter Parker. Gwen Stacy a fait sa première apparition dans le 31e numéro de « The Amazing Spider-Man », en décembre 1965. 

· Plus de 1 000 personnes ont travaillé sur THE AMAZING SPIDER-MAN. Les décors du film ont occupé sept plateaux des studios Sony de Culver City. 

· Andrew Garfield a travaillé avec l’entraîneur personnel Armando Alarcon six jours par semaine durant six mois pour se préparer pour le rôle de Spider-Man. L’acteur a également travaillé avec le coordinateur des cascades Andy Armstrong et son équipe. Il a pratiqué le trampoline, fait du cardio, et s’est perfectionné en basketball, en arts martiaux, en gymnastique et en parkour, ainsi qu’en skateboard. 

· Andy Armstrong et son équipe de cascadeurs ont installé un camp d’entraînement dans un entrepôt près des studios Sony Pictures, où Andrew Garfield a travaillé avec les meilleurs instructeurs de chacune de ces disciplines. Le lieu comprenait plusieurs éléments d’immeubles, de murs et d’autres décors du film que l’équipe a utilisés pour recréer, répéter et perfectionner les scènes d’action. 

LES COSTUMES 

· La chef costumière Kym Barrett a collaboré avec le réalisateur Marc Webb pour matérialiser sa vision du costume de Spider-Man, qui devait souligner une silhouette plus élancée, plus athlétique et moins musclée. Elle s’est inspirée de ce qui se passerait si le vent emportait une toile d’araignée et qu’elle s’enveloppait autour du corps de Peter. 

· La chef costumière Kym Barrett a, entre autres, étudié les matières légères et extensibles portées par les athlètes des Jeux Olympiques et les coureurs cyclistes pour créer le costume de Spider-Man, afin de lui permettre de réaliser ses étonnantes acrobaties lorsqu’il file à travers Manhattan. 

· 56 costumes de Spider-Man ont été créés pour le film, dont 17 pour Andrew Garfield et plusieurs exemplaires pour chaque cascadeur. L’état du costume varie au cours du film, il est plus ou moins détérioré selon les besoins de l’histoire. 

· La chef costumière Kym Barrett a eu recours à des techniques d’impression qui intègrent des ombres dans le tissu du costume, ce qui améliore le rendu de l’imprimé en 3D et donne à celui qui porte le costume de la profondeur et du volume. 

· Il fallait 20 minutes à Andrew Garfield, avec l’aide du costumier Robert Moore, pour enfiler le costume de Spider-Man. 

· Les verres du masque de Spider-Man sont faits sur mesure, ils sont teintés de bleu et recouverts d’un motif hexagonal doré. Ils sont également traités pour réduire les reflets. 

· Le département costumes possédait 100 paires de verres pour le costume de Spider-Man, dans diverses teintes selon qu’il s’agissait d’une scène de nuit ou d’une scène de jour. 

LE LÉZARD 

· Le Lézard, l’un des ennemis les plus redoutables de Spider-Man, a fait sa première apparition en 1963 dans le 6e numéro de « The Amazing Spider-Man » de Marvel. 

· Pour incarner le rôle du Dr Curt Connors, à qui il manque un bras, Rhys Ifans a appris à effectuer diverses tâches avec un bras attaché dans le dos. Il est devenu très habile pour nouer une cravate, faire du café et effectuer de nombreuses autres activités en n’utilisant qu’un seul bras. 

· Gwen Stacy est la stagiaire principale du Dr Connors chez OsCorp, Emma Stone s’est donc rendue plusieurs fois en laboratoire avec Rhys Ifans. Lors de l’une de leurs visites, les deux acteurs ont assisté à des recherches scientifiques sur la régénération de l’axolotl. Les axolotls, une sorte de salamandre, sont célèbres pour leur capacité à reconstituer leurs membres endommagés, voire même des parties du cerveau ou de la colonne vertébrale. 

OSCORP 

· Le décor du laboratoire d’OsCorp, l’un des plus grands décors créés pour le film, a nécessité plus de trois mois de construction. Bâti sur le plateau numéro 30 des studios Sony à Culver City en Californie, il occupait plus de 1 300 mètres carrés de studio. 

· Le plafond du hall du laboratoire d’OsCorp est en fait constitué de mousse alvéolée insonorisante. Il a fallu trois semaines à une équipe de trois hommes pour découper sur mesure, coller et ignifuger les 280 mètres carrés de plafond. 

· Les squelettes de reptiles et autres accessoires macabres que l’on peut voir dans le bureau du Dr Connors dans le laboratoire d’OsCorp proviennent de deux boutiques de Los Angeles qui portent bien leurs noms : Necromance et Dapper Cadaver. 

· Les « souris » que l’on voit dans le laboratoire d’OsCorp sont en fait des jouets pour chats. Il y en avait environ 200, et les membres de l’équipe ont dû retirer les oreilles de chaque souris, car elles étaient d’un rose fluorescent assez peu naturel ! 

AUTRES ENVIRONNEMENTS 

· Dans le bureau du père de Peter Parker, créé pour les scènes de flashbacks, la passion du Dr Parker pour le jazz se reflète dans une collection de disques de jazz et une photographie encadrée de Duke Ellington, accrochée au mur. On retrouve la même image du jazzman sur une carte postale plusieurs années après sur le tableau d’affichage de la chambre de Peter, symbole de ses souvenirs de son père. 

· La plupart des dessins d’enfant qui apparaissent dans le film ont été réalisés par Jaden Tell, la fille de 7 ans de deux des responsables des achats pour la décoration des plateaux du film. 

· Les intérieurs du Midtown Science High School ont été construits sur le plateau numéro 15 des studios Sony. Le plateau de tournage a accueilli quatre salles de classe, cinq couloirs, des toilettes, le bureau du principal et celui de la secrétaire. La salle de chimie a été construite dans des matériaux destinés à être détruits car elle accueille plusieurs séquences de combat. Plus de 400 flacons, tubes à essai et béchers ont été achetés rien que pour cette salle de classe. 

· La bibliothèque du lycée, théâtre d’un violent combat destructeur, a dû être installée sur un plateau séparé. Elle était composée de près de 910 mètres de faux livres, fabriqués à partir de véritables couvertures de livres et de mousse de polystyrène recyclable. 

· Dans le bureau du capitaine Stacy au poste de police, un certificat d’excellence de la Leary Firefighters Foundation est accroché au mur. Cette véritable organisation a été fondée en 2000 par l’acteur Denis Leary suite à un tragique incendie qui a coûté la vie à six pompiers, parmi lesquels le cousin de l’acteur et un de ses amis d’enfance.


Autre post du blog lié à 'The Amazing Spider-Man': http://minu.me/6ltj

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