vendredi 30 juin 2017

Á LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS

Á LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS

Documentaire/Émouvant, intelligent et intéressant

Réalisé par Vérane Frédiani
Avec, entre autre Anne-Sophie Pic, Adeline Grattard, Jacotte Brazier, Domininique Crenn, Elena Arzak, Alice Waters, Amanda Cohen, Clare Smith, Cristina Bowerman, Barbara Lynch,  Alice Waters, Kamilla Seidler, Soledad Nardelli...

Long-métrage Français
Titre original : The Goddesses of Food
Durée: 01h30mn
Année de production: 2016
Distributeur: La Ferme Productions 

Date de sortie sur nos écrans : 5 juillet 2017

Crédit visuel affiche : La Ferme Productions

Résumé : Vérane Frédiani est partie aux quatre coins de la planète à la rencontre de femmes chefs qui innovent dans la haute gastronomie, dans la restauration et dans les métiers de bouche. Tout au long du film, on suit ces femmes dans les cuisines des grands restaurants, au sein des écoles, mais aussi dans la rue avec la street-food qui a le vent en poupe. On croise aussi des sommelières, des activistes, des femmes entrepreneuses qui managent des brigades et se battent au quotidien pour exister dans des sphères d’hommes, qui prônent le développement durable, l’égalité et qui souhaitent changer le monde à travers leur vision de la cuisine.

Ces femmes considèrent avant tout la gastronomie comme un moyen de communication avec les autres, un moyen d’éduquer les gens à leur propre culture, une manière d’étendre leur rôle dans la société et de supporter les économies locales.

Le film présente une nouvelle vision de la femme chef, toujours dynamique et battante, toujours en mouvement, créatrice, voyageuse, cultivée, curieuse, parfois rebelle, résistante aux modes mais pas aux influences extérieures, gardienne d’une certaine tradition, parfois solitaire voire unique.

Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséCe documentaire a pour mission de montrer le statut des femmes dans le milieu des Chefs, de faire tomber les idées reçues et de nous présenter quelques beaux portraits de Chefs femme. Il excelle dans les trois. Il est surprenant et consternant de voir à quel point dans certains milieux, celui des Chefs hommes en l'occurrence ici, la pensée est dominée par le masculin. Sans raisons vraiment, juste parce que cela en arrange bien certains. 

Pourtant, le talent de savoir faire la cuisine, considéré comme dû et normal dans beaucoup de familles, est un apprentissage et un art difficile (on apprend toute sa vie, avec mille influences) et qui est très loin d'être naturel. C'est un don pour les deux sexes. Et il est fort bien que les hommes soient connus et reconnus en tant que Chefs étoilés, mais ce documentaire pose intelligemment la question de 'Oui, mais pourquoi n'est-ce pas le cas des femmes ?'. 

Et bien, je vous assure que cette enquête de Vérane Frediani va vous étonner et vous émouvoir. On y découvre beaucoup d'informations, mais aussi de mésinformation. Inutile de se lancer dans des discours féministes. Les femmes Chefs ont tout naturellement l'équité dans leurs équipes, car le talent n'est pas le propre de l'homme ou de la femme. Il s'avère même bien souvent être l'association des deux. Ce documentaire est un bienfait, car il apporte ce sujet à l'attention du public, l'obligeant à constater la situation et, espérons-le à s'en offusquer. Les portraits de ces femmes volontaires, battantes, bosseuses, brillantes, qui ont dû et doivent encore surmonter bien des épreuves pour se faire leur place, sont passionnants. 

Mais au-delà de leur pugnacité, c'est leur esprit d'initiative et de construction que j'ai trouvé impressionnant et salvateur. Elles sont des modèles et elles vous donnent la pêche ! Elles réussissent à transmettre leur enthousiasme simplement parce qu'elles y croient, vraiment, et qu'elles sont habitées par ce qu'elles font. En sortant, on a qu'une envie : faire le tour du monde des tables de ses Chefs merveilleuses, avec ou sans étoile(s), parce que leur passion dévorante nous donne faim de les connaître elles et leur menu. 

Adeline Grattard dans sa cuisine
Anne-Sophie Pic dans ses cuisines
Cours au Cordon Bleu –Paris
Guide Michelin
Crédit photos : La Ferme Productions
NOTE D’INTENTION

A LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS vous propose d’aller à la rencontre partout dans le monde de femmes actives qui se battent pour diriger leur restaurant, leur brigade, mener leur carrière…au succès. Prenons le problème du côté positif : être une femme chef aujourd’hui est un sacré avantage car il y en a beaucoup et tout est à inventer, marketer, créer. Certaines relèvent ce défi et mon documentaire va vous les faire rencontrer. Les nouvelles femmes chefs savent que les hommes les observent, les jugent, les bousculent, les dérangent avec des remarques sexistes ou juste « bourrines ». Ils continuent de penser que « cuisinier » c’est un métier d’homme et ils testent leur motivation et leur endurance en leur demandant d’exécuter des tâches compliquées quand elles sont en apprentissage dans leurs brigades ou leurs cours, acceptent une femme ou deux dans leur congrès, leurs conférences mais pas plus. La parité, oh non pourquoi ? Quelle question ! Mais les femmes chefs, aujourd’hui comme hier, préfèrent y puiser de la force plutôt que du découragement. Par ailleurs, la mixité grandissante dans les brigades est une bonne chose. Hommes et femmes le reconnaissent.

Non elles n’amènent pas une prétendue douceur qui manquerait aux hommes ni une hystérie soit disant propre à la gente féminine. Les femmes sont finalement bien souvent plus endurantes, battantes, concentrées et les hommes finissent même par changer de blagues en leur présence. Dans certains pays, notamment en Asie, les chefs des Grands Hôtels préfèrent engager des femmes parce qu’elles sont plus propres ! A méditer…

Par contre les femmes délèguent moins, veulent tout contrôler, elles ne font pas confiance et du coup, bien souvent, elles n’ont pas le temps de sortir de leurs cuisines pour faire la promotion de leur travail. Nous essaierons de comprendre pourquoi et plus encore. Car à travers la cuisine professionnelle, qui est un des fondements de toutes les cultures, nous étudierons les modifications de comportements hommes-femmes et les changements culturels à venir.

Cependant, ne nous voilons pas la face, il reste des domaines qui résistent aux femmes. La boucherie, la boulangerie, la fromagerie, la sommellerie sont des domaines dans lesquels les femmes ont encore vraiment du mal à se faire une place. On demande souvent à la fromagère si son mari le fromager va bien, en pensant qu’elle n’est là que pour tenir la boutique sans être déclarée...On demande souvent à la sommelière de faire venir le sommelier. Dans ce dernier domaine, la France brille par son retard.

Finalement, il est grand temps de réconcilier les grands chefs et les grandes chefs, les cuisiniers et les cuisinières, les sommeliers et les sommelières. D’ailleurs lors de la dernière édition du Trophée Mumm des élèves sommeliers, qui s’est déroulée le 27 mars, le titre a été remporté par Louise Anne Ruhlmann (de La Rochelle) et le podium fut complété par Manon Dufayet (de Chamalières) et Anne-Laure Flamand (de Marseille). Un podium entièrement féminin. Reste maintenant aux sommeliers et restaurateurs à engager ces jeunes sommelières dans leurs équipes…Y-a-plus qu’à…

A travers les portraits et les rencontres de femmes chefs que j’ai filmés bien souvent seule avec mon Canon 5D et mon sac à dos sur les épaules avec le reste du matériel dedans, j’espère avant tout montrer que les femmes chefs sont bien là, qu’il n’y a pas de « cuisine de bonne femme », qu’il y a du talent, de la créativité, du courage, de l’énergie, un mélange de tradition et d’innovation et que ces femmes doivent percer le plafond de verre audessus de leurs têtes (plafond bien souvent financier d’ailleurs) pour le plus grand bonheur des gourmands et gourmets que nous sommes.

Des histoires surprenantes, émouvantes et touchantes, qui m’ont permis d’envisager l’avenir de ce que nous trouvons dans nos assiettes avec optimisme. L’optimisme, c’est ce que nous avions pris comme parti dans nos recherches quand Franck Ribière et moi-même nous étions lancés dans l’aventure du documentaire «Steak (R)évolution». C’est cette même «philosophie» que j’ai gardée pour ma première réalisation.

Bien entendu, il va s’en dire que beaucoup de ces femmes chefs ont des enfants et oui c’est difficile pour elle et pour eux. Oui, elles ont une frustration, un manque, un sentiment de culpabilité …mais j’ai volontairement évité le sujet dans mon film car les hommes chefs ont exactement le même problème. Peut-être qu’un jour, on osera leur poser clairement la question et peut être qu’un jour, ils oseront dire que oui c’est compliqué de suivre sa passion et d’élever des enfants qu’on aime plus que tout et qu’on voudrait toujours avoir auprès de soi. Personnellement, ce que j’ai vu au cours de mes deux ans de rencontres, ce sont des enfants très fiers de leurs mamans chefs ! Et ça, ça vaut de l’or…

Je n’aime pas faire des classements mais on me pose souvent la question de ma femme chef préférée. Alors je tiens à donner une mention spéciale au restaurant GUSTU et à sa chef Kamilla Seidler en Bolivie qui non seulement a du réapprendre à cuisiner à 4 000 mètres d’altitude (eh oui à cette hauteur, même un œuf ne se cuit pas de la même façon), avec des produits locaux qu’elle ne connaissait absolument pas et a su créer avec ces derniers des recettes délicieuses et étonnantes. Je tiens également à souligner son engagement auprès des jeunes cuisiniers et cuisinières des écoles locales qu’elle a aidé à créer et aux jeunes membres de sa brigade. Kamilla est une source d’inspiration. Elle s’apprête aujourd’hui à laisser les commandes de la cuisine du restaurant gastronomique à deux jeunes chefs boliviens, une femme et un homme et là encore, elle m’épate !

Créativement parlant, ma palme revient à Anne-Sophie Pic, un pur génie. Que d’émotions dans ses assiettes… Les larmes me viennent rien qu’en y repensant.

Et question courage, endurance et curiosité, je tire mon chapeau à la chef congolaise Victoire Gouloubi qui dirige actuellement les cuisines d’un restaurant dans les montagnes italiennes. Victoire est une battante !

A LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS, c’est aussi mon alibi pour parler de façon générale de la place des femmes dans nos sociétés. J’ai volontairement voulu rapprocher le Nord et le Sud, l’Ouest et l’Est, les débutantes et les confirmées pour ne pas opposer les situations mais essayer plutôt, de montrer les similitudes qui existent entre nous-toutes où que nous naissions.

Rêvons et rêvons grand. C’est notre seule arme!
J’espère que ce documentaire vous donnera envie de tout bousculer autour de vous dans vos vies et … de vous mettre à table !

Vérane Frédiani


DES CHIFFRES ET DES FEMMES
Par Vérane Frédiani

Le prix du « Meilleur ouvrier de France – cuisine » a été créé en 1924. Le concours a lieu tous les 4 ans. Depuis le départ, seules 2 femmes ont reçu cet honneur Andrée Rosier (2007) et Virginie Basselot (2015).

Dans les cuisines de la République (Ministères et Palais présidentiel), on ne trouve qu’une femme chef, MarieJosé Le Guen-Geffroy, chef des cuisines du Ministère des Outre-Mer. C’est également la première femme à occuper le poste de « cuisinière » de la République.

Lors de mon entretien il y a 2 ans avec Bernard Vaussion, ex-chef des cuisines de l’Elysée, il n’y avait toujours pas de vestiaires pour les femmes dans les cuisines de l’Elysée. Un projet de rénovation était à l’étude. A suivre donc…

Un Musée de la Gastronomie va ouvrir à Lyon mais lors de la conférence de presse pour présenter le Musée à la presse, il n’était prévu aucune salle portant le nom d’Eugénie Brazier. A suivre aussi…

Le Michelin 2017 compte 616 tables étoilées dont 3% sont tenues par des femmes chefs.

Cette année le guide compte 70 nouveaux restaurants étoilés. Parmi ceux-ci, un seul a une femme chef en cuisine. Il s’agit de l’ex-candidate de Top chef Fanny Rey. Alors quand nous dit que les femmes arrivent….on en doute même si une, c’est mieux qu’aucune comme en 2016 ! Même les Italiens laissent plus de place aux femmes cuisinières. Dans le guide Michelin italien 2017, on trouve 343 cuisines étoilées dont 48 ont une femme à leur tête, soit 14%. Par contre, parmi les nouveaux, pas de nouvelle… Alors là aussi, quand on nous dit que les choses avancent…

Le nouveau classement 50 Best San Pellegrino dévoilé en grande pompe le 5 avril dernier à Melbourne compte 2 femmes chefs….alors que c’est au cours de cette même soirée qu’on a remis à Ana Ros, le prix de la meilleure femme chef du monde. Mais la meilleure femme chef du monde n’est pas dans le 50 Best….. Ni celle de l’année dernière d’ailleurs…. Ana Ros arrive à la 69ème position!

Par contre, cette année, on a créé le prix de la « Femme de chef de l’année » pour ces épouses qui bien souvent sont sommelières, responsables de la salle pour ne citer que quelques uns des métiers qu’elles exercent en plus d’être « femme de » !

Pour conclure, ré-écrivons l’histoire :

On persiste à dire dans notre pays que dans la seconde partie du XXème siècle en France, il n’y avait quasiment pas de femmes chefs. On voudrait nous faire croire que nous sommes passés directement des Mères Lyonnaises à Ghislaine Arabian. Or, en 1975, la formidable Annie Desvignes a créé en France l’Association des Restauratrices-cuisinières, révoltée par le fait que l’Association des Maîtres cuisiniers de France était interdite aux femmes chefs (ce qui dura jusqu’en 1997).

En 1977, l’association ARC comptait parmi ses membres Fernande Allard, Christiane Massia, Monique Brisset, Fernande Euzet, Gisèle Crouzier, Georgette Descat, Jacqueline Libois, Christiane Conticini, Marie Françoise Lachaud, Carole Beyssier, Gisèle Berger, Madée Trama… on ne trouve pas grand chose sur ces femmes chefs sur Wikipedia ni même sur Internet en général et aujourd’hui, ce qui n’est pas sur le web n’a donc pas existé. A méditer…

DES FEMMES CHEFS ORIGINALES, BATTANTES ET TALENTUEUSES RENCONTRÉES POUR LE FILM ET QUI PARFOIS, ONT MALHEUREUSEMENT DÛ ÊTRE COUPÉES AU MONTAGE.

ANNE-SOPHIE PIC 3 étoiles, un génie ! Autodidacte qui a dû se construire une carapace pour avancer, a une soif d’apprendre et de comprendre sans limite et dans l’assiette, une maîtrise des techniques et des produits inégalée au service de l’émotion, de la poésie et du voyage. http://www.anne-sophie-pic.com MAISON PIC 285, avenue Victor-Hugo - 26000 Valence – France - Tel: 04 75 44 15 32 LA DAME DE PIC 20 Rue du Louvre - 75001 Paris – France - Tel: 01 42 60 40 40 KAMILLA SEIDLER Créatrice d’une haute gastronomie bolivienne, exclusivement à base de produits locaux, elle a réussi le pari de remettre la Bolivie sur la carte mondiale de la gastronomie. Elle relève tous les défis avec une décontraction étonnante. Elle sera d’ailleurs en expédition pour 4 mois autour du monde avec Bon Vivant en 2017. Elue en 2016, la Meilleure Femme Chef d’Amérique Latine par The World’s 50 Best. http://restaurantgustu.com GUSTU Calle 10, Nº 300, La Paz – Bolivie - Tel +591 2 211 7491

BARBARA LYNCH Une femme admirable pour son amour des produits mais aussi pour son franc-parler et son énergie. Elle dirige aujourd’hui 8 restaurants et pourtant, parraine les jeunes apprentis chefs comme personne. Son autobiographie vient de sortir et la façon dont elle livre sa «selfinvention» en étonnera plus d’un ! http://no9park.com/talent/barbara-lynch NUMBER 9 PARK (l’une de ses adresses) 9 Park Street - Boston, Massachusetts – Etats-Unis Tel : + 1 617 742 99 91

VICTORIA ELIASDÓTTIR Née au Danemark, elle a grandi en Islande et officie aujourd’hui à Berlin. Entre temps, Victoria est passée par les cuisines d’Alice Waters chez Panisse en Californie. Autant dire que sa cuisine est un mélange des plus appétissants. Victoria fait partie des personnes qui ont découvert mon documentaire lors d’une projection en avant-première au Parabere Forum en Mars 2017 et qui aujourd’hui avec d’autres chefs allemandes organise des projections du film pour des brigades, histoire de faire évoluer les mentalités. DÓTTIR et THE KITCHEN AT STUDIO OLAFUR ELIASSON http://www.dottirberlin.com/ Mittelstraße 41 - 10117 Berlin – Allemagne - Tel : + 49 303 300 607 60

CAROLINA BAZAN On la voit furtivement au début de mon film. Je l’ai rencontrée dans son restaurant, installé dans une petite villa d’un quartier résidentiel de Santiago, alors qu’elle était enceinte et qu’elle se démenait en cuisine. Elle se demandait alors comment elle allait gérer l’arrivée de cet enfant. Sa compagne, sommelière du restaurant, s’est occupée de moi durant le dîner puis toute la famille nous a rejointes, les parents et les sœurs de Carolina. Un formidable moment, un super dîner à la croisée du Chili et de la France puisque Carolina a fait ses armes au Frenchie de Grégory Marchand à Paris. http://www.ambrosia.cl/home-restaurant AMBROSÍA Pamplona 78 – Santiago – Vitacura, Región Metropolitana - Chili Tel : +56 2 2217 3075

NADIA SANTINI Nadia travaille en famille. C’est la 3 étoiles italienne de talent et de cœur. A ses côtés, dans son restaurant, on se sent véritablement choyé comme si on était en famille. https://www.dalpescatore.com DAL PESCATORE Runate 15 - 46013 Canneto sull’Oglio - Mantoue – Italie Tel : +39 0376 723001 Runate est un petit village dans le Nord de l’Italie, entre les villes de Mantoue, Cremone, Brescia et Parme.

ANTONIA KLUGMANN Une fonceuse qui s’est exilée loin, à la frontière slovène, dans un tout petit restaurant de 18 places devenu grand par sa renommée. http://largineavenco.it L’ARGINE A VENCÒ Località Vencò 15 - Dolegna del Collio - Gorizia – Italie Tel : +39 0481 199 98 82 ou +39 338 18 65 573

SOLEDAD NARDELLI Une redécouverte des produits argentins, une curiosité sans limite et une réinvention des recettes de chaque région qui donne un nouveau souffle à la gastronomie argentine. http://www.chilaweb.com.ar CHILA Alicia Moreau de Justo 1160 Puerto Madero – Buenos Aires Argentine - Tel: + 5411 4343-6067

ADELAIDA CASTELLS La maman cuisinière de Sergi de Meià. Ce chef travaille en cuisine avec sa maman et le résultat est dément. Quand la tradition, le savoir et l’amour rencontrent l’aventure et la prise de risque. http://www.restaurantsergidemeia.cat/ SERGI DE MEIÀ Carrer Aribau 106 - 08036 Barcelone – Espagne Tel : +34 93 125 57 10

VICTOIRE GOULOUBI Un vrai mélange de cultures culinaires congolaise et italienne dans l’assiette. Une vraie surprise avec cette femme volontaire, douée, une véritable force de la nature ! http://www.mirtillo-rosso.com/en/family-restaurant MIRTILLO ROSSO Strada della Barriera 8 - Riva Valdobbia (VC) - Monte Rosa - Italie Tel : +39 0163 91810

ADELINE GRATTARD Celle qui a failli devenir professeur d’Allemand a découvert sa passion pour la cuisine dans un Weinstube en Allemagne. Depuis, Adeline a continué son voyage culinaire sur des routes tout aussi inhabituelles pour proposer depuis quelques années une haute cuisine sino-française. La jeune chef, d’origine bourguignonne, déploie en cuisine une énergie fascinante et en salle, on est ravi de retrouver son époux hongkongais, Chi Wah Chan, sommelier du thé. A présent, ils attendent leur 3ème enfant. YAM’TCHA 121, rue Saint-Honoré 75001 Paris – France - Tel : 01 40 26 08 07

NADIA SAMMUT Une cuisine gastronomique sans allergène et délicieuse pour nous réunir les uns les autres autour d’une même table. Enfin une création en haute gastronomie qui répond à un vrai besoin humain, celui du partage ! Elle est aussi la créatrice de l’institut Cuisine Libre. Nadia est aux fourneaux aux côtés de sa maman, Reine Sammut, l’une des toques françaises de renom depuis quarante ans. http://www.aubergelafeniere.com L’AUBERGE LA FENIÈRE Route de Lourmarin - D943 - 84160 Cadenet - France Tel : 04 90 68 11 79

ROBERTA SUDBRACK Ancienne chef du Palais présidentiel brésilien, cette femme engagée, solidaire, volontaire, voire jusqu’au-boutiste, n’utilise que des techniques naturelles de cuisson et de préparation dans le restaurant qui porte son nom. Elle s’apprête à présent à faire un break pour parcourir le monde, explorer et apprendre à nouveau. http://robertasudbrack.com.br ROBERTA SUDBRACK Avenida Lineu de Paula Machado, 916 - Jardim Botânico Rio de Janeiro - Brésil - Tel: +55 2138740139

CHIHO KANZAKI L’une des rares chefs japonaises à Paris, elle officie chez Virtus en duo avec l’Argentin Marcelo di Giacomo. Une rencontre culinaire épatante complétée par une carte des vins signée par la meilleure sommelière d’Argentine PAZ LEVINSON, formée à la célèbre école de sommellerie de Buenos Aires CAVE. VIRTUS http://www.virtus-paris.com 8 rue Crozatier - 75012 Paris - France - Tel : 09 80 68 08 08

DOMINIQUE CRENN Cette bretonne partie à l’assaut de l’Amérique a déjà 2 étoiles Michelin au compteur. Elle a tout d’une artiste, en cuisine comme dans la vie privée. En 2016, à 50 ans, elle a reçu le prix de la Meilleure femme chef du monde, élue par le World’s 50 Best. Elle défend l’idée d’une cuisine “responsable”, dans un pays où domine l’agro-industrie. Sera-t-elle la prochaine femme chef 3 étoiles ? https://www.ateliercrenn.com/ ATELIER CRENN 3127 Fillmore Street - San Francisco – CA 94123 - Etats-Unis Tel : +1 415-440-0460

MERTXE BENGOETXEA Mertxe est en cuisine et son mari au service. Elle tient le meilleur restaurant de Pintxos de San Sébastien (recommandé par Elena Arzak). Un vrai régal situé au milieu du marché souterrain de la ville de la gastronomie. www.facebook.com/Mercado-la-bretxa-BARAzkena-701460156550319 BAR AZKENA Mercado La Bretxa, Aldamar Kalea, s/n, 20003 San Sébastien – Guipúzcoa - Espagne Tel : +34 615 79 26 55

AMANDA COHEN D’origine canadienne, la chef végétarienne new-yorkaise de référence, est une veg-créatrice acharnée et n’a pas la langue dans sa poche. Les deux sont si rares… Dirt Candy est devenu le premier restaurant végétarien en 17 ans à recevoir 2 étoiles par le New York Times, a été reconnu par le Guide Michelin durant 5 années de suite, et a remporté de nombreux titres décernés par Gourmet Magazine, The Village Voice, etc... Dirt Candy a changé d’adresse en 2015 pour s’agrandir et Amanda fait partie des rares chefs propriétaires américains à ne pas vouloir que le salaire de ses employés dépende trop fortement des pourboires comme c’est malheureusement bien souvent le cas aux Etats-Unis. Amanda plaide pour plus de social dans la restauration à commencer par un congé maternité qui n’est toujours pas garanti par la plupart des restaurants américains. http://www.dirtcandynyc.com/amanda-cohen DIRT CANDY 86 Allen Street - New York -Etats-Unis Tel : + 1 212 228 7732

ALICE WATERS Elle a ouvert son restaurant Chez Panisse (nommé ainsi en hommage aux films de Marcel Pagnol) à Berkeley en 1971, en plein mouvement du Free Speech. Amoureuse de la France et admiratrice de l’Américaine MFK Fisher et de la Britannique Elizabeth David, les deux prêtresses de la gastronomie made in France à l’étranger, Alice Waters s’est attachée à ramener un bout de France dans cette Californie en pleine effervescence. Elle a depuis initié le fameux “Farm to table movement”, mis en valeur les produits du terroir Californien et lancé les jardins comestibles dans les écoles américaines et même à la Maison Blanche grâce à l’intervention de Michelle Obama. http://www.chezpanisse.com CHEZ PANISSE 1517 Shattuck Avenue – Berkeley - Californie - États-Unis Tel : +1 510 548 55 25

CRISTINA BOWERMAN Cristina a longtemps vécu aux Etats Unis et fait partie aujourd’hui de la nouvelle vague dans la cuisine italienne. Mais Cristina fait également partie de ces nombreuses femmes chefs qui ont eu une autre vocation avant de devenir cuisinières professionnelles. Cristina est diplômée en droit. http://www.glass-restaurant.it/ GLASS 58, Vicolo del Cinque - Rome, Italie - Tel. +39 (0)6 58 33 59 03

CLARE SMYTH Cette Irlandaise du Nord a grandi dans une ferme, bien loin du monde des restaurants étoilés. Clare a su dès l’âge de 15 ans qu’elle voulait faire de la cuisine son métier. En 2007, elle devient le Chef du restaurant 3 étoiles de Gordon Ramsay à Londres. Seule femme chef 3 étoiles en Grande-Bretagne, elle conservera les 3 étoiles du restaurant jusqu’en 2015, année où elle décide de quitter Gordon Ramsay pour ouvrir son propre restaurant. Affaire à suivre cet été à Notting Hill…

PILAR RODRIGUEZ La chef chilienne formée au Cordon Bleu à Paris, est une pionnière dans les accords mets chiliens-vins chiliens. Cette femme préfère que ses hôtes choisissent d’abord un vin puis leur propose ensuite des plats qui iraient bien avec… Pilar s’est logiquement installée au milieu des vignobles chiliens. http://www.pilarrodriguez.cl/food-wine-studio FOOD AND WINE STUDIO Carretera del Vino, kilometro 37 - San Carlos de Cunaco - VI Región Chili Tel : +56 9 6899 0441

MARGOT JANSE Elle officie au célèbre Tasting Room depuis 21 ans mais s’apprête à lâcher ce restaurant fin avril pour se consacrer à de nouvelles aventures culinaires notamment au travers d’associations qu’elle a créées et qui fournissent des repas aux enfants des écoles environnantes. http://leeucollection.com/lqf/ LE QUARTIER FRANÇAIS Leeu Estates, Dassenberg Road, Cape Winelands, Franschhoek Afrique du Sud - Tel : +27 21 492 2222

BEATOS VIRTUVÉ Ambassadrice de la cuisine lituanienne moderne, créatrice du blog du même nom, écrivaine et animatrice d’émissions culinaires en Lituanie, c’est en vivant à Londres que Beatos a compris l’importance de faire (re)vivre la cuisine de son pays d’origine. http://www.beatosvirtuve.lt Vilnius - Lituanie

ELENA ARZAK La chef basque la plus connue est une femme (Meilleure femme chef du Monde en 2012) mais on ne peut pas éviter de parler de son papa Juan Mari qui a vraiment insufflé un renouveau dans la cuisine basque même si lui, a démarré auprès de sa maman qui était le chef du restaurant à l’époque.

Elena est la 4ème génération de cuisiniers de la famille. Avec son papa, Elena a créé un véritable laboratoire de création culinaire au dessus du restaurant et en terme de talent, de rigueur et de stratégie, Elena n’a rien à envier à son 3 étoiles de papa. Elena parle 5 langues. C’est une tête. www.arzak.es ARZAK Avda. Alcalde Elósegui 273 20015 Donostia – San Sebastián T. +34 943 278 465 / +34 943 285 593

JACOTTE BRAZIER Jacotte est la petite-fille de la mythique Eugénie Brazier, une des Mères Lyonnaises les plus connues et qui ont fait la réputation gastronomique de Lyon. Eugénie avait deux restaurants, rue Royale à Lyon et au col de la Luère à Pollionnay, chez qui Paul Bocuse fit son apprentissage. Eugénie Brazier a été la première femme à obtenir 3 étoiles au Guide Michelin en 1933, en même temps que Marie Bourgeois, suivie par Marguerite Bise en 1951 et Anne-Sophie Pic en 2007. Jacotte Brazier, passionnée de gastronomie, ne cuisine pas. Haute en couleurs, elle compte parmi ses amies proches la fromagère Renée Richard, fille de la célèbre Mère Richard et la charcutière Colette Sibilia, toutes deux présentes aux Halles de Lyon et amies de longue date de Paul Bocuse. Jacotte a géré pendant des années le restaurant de sa grand-mère situé Rue Royale. Elle s’investit aujourd’hui dans la promotion des femmes dans les arts culinaires. Espérons qu’une salle portera le nom d’Eugénie Brazier dans la nouvelle cité internationale de la gastronomie qui ouvrira ses portes en 2018 à Lyon! http://lamerebrazier.com LA MÈRE BRAZIER (actuellement 2 étoiles) 12 Rue Royale - 69001 Lyon – France – Tel : 04 78 23 17 20


VERANE FREDIANI & FRANCK RIBIERE

Passionnés de cinéma, Vérane Frédiani et  Franck Ribière se lancent dans la distribution de films en France en 2003 avec, entre autres, les longs métrages "RIZE" de David Lachapelle, "CONTROL" le tout premier long métrage du célèbre photographe Anton Corbijn ou "LOIN D’ELLE" de Sarah Polley...Parallèlement à la distribution (80 films en 8 ans), ils se lancent dans la production puis plus tard dans la réalisation de leurs propres films.

Toujours en quête de talents novateurs indépendamment du genre ou de la nationalité des films, Franck et Vérane distribuent et produisent des premiers films dont "A L’INTERIEUR" d’Alexandre Bustillo et Julien Maury avec Béatrice Dalle et coproduisent de nombreux films espagnols dont « Cellule 211 » de Daniel Monzon ou «  Balada Triste » d’Alex de la Iglesia (Lion d’argent à la Mostra de Venise en 2010). 

Pour passer à la réalisation, Franck et Vérane se sont tournés tous les deux vers le documentaire et ont décidé d’ajouter une dimension sociale aux projets qu’ils développent et à leurs créations personnelles.

Originaire de Marseille, diplômée de l’EDHEC, Vérane Frédiani, grande fan de cinéma britannique, devient en 2002 la « Miss Cinéma » de CANAL + succédant à Isabelle Giordano à la présentation de la célèbre émission consacrée aux sorties en salles « Le Journal du Cinéma » et après avoir œuvré pendant 5 ans comme journaliste et animatrice sur l’émission « Cinémascope » diffusée sur MCM.

"A LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS" est le tout premier long métrage documentaire qu’elle réalise. 

Vérane Frédiani est également la co-auteure, avec Franck Ribière" du livre "Steak in France" qui vient de paraitre aux Editions de la Martinière.

La Ferme Productions

La Ferme Productions a été créée en 2010 dans le cadre d’une nouvelle aventure consacrée aux documentaires. 

"STEAK (R)EVOLUTION, " et "STEAK TRIP, A LA RECHERCHE DU MEILLEUR STEAK DU MONDE" ont été leurs premiers essais mixant les thèmes du développement durable et des plaisirs de la gastronomie à l’écran. Réalisé par Franck Ribière mais co-écrit et monté par Vérane Frédiani, ce film a fait le tour des festivals de Tribeca à San Sebastian.

Après être sorti en France en novembre 2014, "STEAK (R)ÉVOLUTION" a été distribué en salles à travers le monde et notamment aux Etats-Unis. Il est aujourd’hui disponible dans le monde entier ( à l’exception de la France) sur Netflix. Suite à ce succès, un deuxième opus nommé « STEAK in FRANCE » co-réalisé par Vérane et Franck, est en post-production alors que le livre "STEAK in FRANCE" co-écrit par Vérane et Franck est paru en Mars dernier aux Editions de la Martinière.

"STEAK TRIP, A LA RECHERCHE DU MEILLEUR STEAK DU MONDE ", la version télé du documentaire a été diffusée sur PARIS PREMIERE en février 2015. 

  
#ALaRechercheDesFemmesChefs
#TheGoddessesOfFood

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