dimanche 21 juillet 2013

Back to the future








Action/Fantastique/Intrigue centrée sur Wolverine, bon moment mais fin très moyenne

Réalisé par James Mangold
Avec Hugh Jackman, Tao Okamoto, Rila Fukushima, Hiroyuki Sanada, Svetlana Khodchenkova, Brian Tee, Hal Yamanouchi, Will Yun Lee, Ken Yamamura, Famke Janssen...

Long-métrage Américain
Durée : 02h06mn
Année de production : 2013
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Titre original : The Wolverine
Twitter : #WOLVERINE

Date de sortie sur les écrans U.S. : 26 juillet 2013
Date de sortie sur nos écrans : 24 juillet 2013


Résumé : Wolverine, le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men, est entraîné dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain. Plongé dans un monde qu’il ne connaît pas, il doit faire face au seul ennemi de son envergure, dans une bataille à la vie à la mort. Vulnérable pour la première fois et poussé au bout de ses limites physiques et émotionnelles, Wolverine affrontera non seulement l’acier mortel du samouraï mais aussi les questions liées à sa propre immortalité.

Bande annonce (VOSTFR)

Ce que j'en ai pensé : Pour vous le situer chronologiquement, le début de cet opus se situe après la fin de 'X-men : l'affrontement final' (le troisième volet de la saga X-Men datant de 2006). Ne vous attendez pas au même genre de film que les X-Men. 'Wolverine : Le Combat de L'Immortel' est centré sur le personnage de Logan/Wolverine. Quand on aime ce mutant et la personnification qu'en fait Hugh Jackman, ce qui est mon cas, alors voir le déroulement de tout un pan de son histoire est intéressant. Ne connaissant pas spécialement les comics d'origines, les adaptations cinématographiques ne me dérangent pas.
La majeure partie du film se passe au Japon, du coup, on voyage avec de belles vues de Tokyo et d'autres endroits situés hors de cette ville. Quelques références à la culture japonaise sont assez amusantes. L'aspect tradition versus modernité est assez bien vu à mon avis.
J'ai apprécié que le film prenne le temps de poser les personnages et les situations. Il y a finalement assez peu d'action, sur les trois quarts du film, ce qui prend le spectateur à contre pied mais change aussi un peu par rapport aux habitudes de ce genre cinématographique. James Mangold, le réalisateur, a pris le parti de l'introspection de Wolverine vis à vis de son immortalité plutôt que de faire de la surenchère visuelle. Les quelques scènes d'action, avant la partie finale, sont bien chorégraphiées. La scène du train m'a bien divertie et j'ai trouvé la scène d'introduction impressionnante. L'humour est présent par petites touches bien placées. Jusqu'à la dernière partie du film, je passais un très bon moment.
Mais la toute dernière partie a été décevante. Alors que jusque là, le film avait une identité originale, d'un coup, comme s'il fallait absolument en faire des tonnes, il y a beaucoup trop d'action. Elle n'a pas forcément d'intérêt et son résultat n'est pas toujours esthétique. J'ai eu une impression un peu fourre-tout. La cohérence des événements n'est pas évidente. Cette fin ne met pas en valeur l'histoire développée dans les premiers trois quarts du film. Dommage.
Heureusement, Hugh Jackman est là et son interprétation géniale de Wolverine reste une des qualités majeures de ce nouvel épisode consacré au mutant aux griffes en adamantium. Dans l'ensemble, c'est un divertissement très sympa.



Note 1 : Je ne vous conseille pas la 3D, elle n'est pas toujours très agréable surtout dans les scènes d'action.
Note 2 : Après le début du générique de fin, attendez la petite scène traditionnelle des films Marvel. Il ne faut pas la rater !


Pour rappel, à l’occasion de la sortie du film, la 20th Century Fox a dévoilé du 10 au 17 juillet dans le parc de la Villette (Place de la fontaine aux lions) le tombeau de Wolverine, jetant le doute sur son immortalité… Le personnage mythique des X-Men se retrouve pour la première fois confronté à sa propre mortalité. Désormais vulnérable, celui pour qui « l’éternité peut être une malédiction » devra cette fois faire un choix crucial : devenir mortel ou rester éternel.

Voici une petite vidéo sur ce tombeau...



...ainsi que quelques photos. Je me suis rendue sur place pour en faire par moi-même, mais comme c'était le soir du dernier jour, une équipe était déjà entrain de défaire le tombeau. Je n'ai donc pas de photographies intéressantes à partager. Je vous montre tout de même celle du communiqué de presse qui sont très jolies :





Il ne vous reste qu'à aller vérifier au cinéma le 24 juillet quel choix a fait Wolverine concernant son immortalité !


NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

Dans WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL, le personnage le plus emblématique de l’univers X-Men se lance dans un voyage épique à travers le Japon d’aujourd’hui.
Issu du célèbre cycle de comics Marvel, Logan, mutant centenaire mieux connu sous le nom de Wolverine, revient dans un pays qu’il n’a pas revu depuis la Seconde Guerre mondiale et pénètre au sein d’un sombre univers de yakuzas et de samouraïs. Obligé de fuir en compagnie d’une belle et mystérieuse héritière, Logan est, pour la première fois, confronté à la mortalité. Plus que jamais, il va être poussé dans ses derniers retranchements, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Plongé dans un périlleux voyage intérieur pour redécouvrir le héros enfoui en lui, il devra affronter non seulement des ennemis puissants, aussi bien mutants qu’humains, mais également les fantômes de son propre passé. Alors que les griffes d’adamantium se heurtent aux lames des sabres des samouraïs, Wolverine se débat entre l’amour, la trahison et l’honneur. Il va découvrir le véritable prix de l’immortalité...
Hugh Jackman, interprète de Wolverine et producteur du film, déclare : « Cette histoire transporte Wolverine dans un univers profondément différent de ceux des précédents films de la saga X-MEN. C’est visuellement différent, et le ton l’est aussi. Il y a de nombreux combats dans cette histoire, mais le plus grand de tous est celui où Logan doit choisir entre être un monstre ou devenir un être humain. »
Le personnage de Wolverine apparaît pour la première fois en 1974 dans la toute dernière planche d’un numéro de The Incredible Hulk, présageant son ralliement au groupe de super-héros mutants connus sous le nom de X-Men. Il sera bientôt célèbre dans le monde entier pour ses griffes d’adamantium, ses pouvoirs d’auto-guérison et ses explosions de rage primitive. Wolverine se forge ainsi une réputation de superstar au royaume des super-héros. Dans les années 1980, Wolverine devient un personnage à part entière dans une minisérie de quatre épisodes créée par l’auteur de « X-Men », Chris Claremont, et le dessinateur légendaire Frank Miller (« The Dark Knight », « Sin City »). Dans cette série, le personnage fait un voyage solitaire au Japon où il se retrouve happé dans un tourbillon de crime, de trahison et d’honneur, et au milieu duquel il est forcé de faire face à sa force terrifiante et sa vulnérabilité cachée. Tentant de naviguer dans un monde qu’il peine à comprendre, Wolverine trouve pour la première fois son propre sens de la justice.
Longtemps plébiscitée par les fans de Wolverine, cette intrigue a également été une source d’inspiration pour Hugh Jackman, nommé aux Oscars, qui a déjà incarné le personnage dans six blockbusters X-MEN (le tournage du septième opus est en cours). L’acteur a vu dans cette face cachée de l’histoire du personnage une chance rare d’explorer plus profondément encore l’indestructibilité de Wolverine et de faire la lumière sur ses côtés sombres. Ce désir s’est trouvé renforcé quand Hugh Jackman s’est associé à James Mangold. Le célèbre réalisateur a notamment à son actif WALK THE LINE, dans lequel l’histoire de Johnny Cash est devenue un fascinant récit d’amour et de rébellion, et la reprise du grand classique du western 3H10 POUR YUMA, transformé en un jeu du chat et de la souris moderne autour des thèmes mythiques de l’amitié, du devoir et du destin. Il représentait donc un choix tout indiqué pour donner une nouvelle dimension au personnage de Wolverine, et pour le sortir des conventions habituelles des intrigues des X-MEN.
Hugh Jackman explique : « James Mangold sait comment faire un film drôle, avec une action incroyable tout en soignant ses personnages et sa narration de la manière la plus subtile qui soit. Il m’a poussé à aller plus loin, à être plus en colère, plus fort, plus furieux dans tous les sens du terme, à chaque prise. » Dès le départ, James Mangold a voulu casser les codes des films basés sur des comics. Le réalisateur s’explique : « Ce qui m’a intéressé dans WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL, c’était de faire quelque chose de différent par rapport aux films de super-héros standards où il s’agit de stopper le diabolique plan du méchant. Dans cette histoire, l’action et le suspense sont davantage construits autour du personnage, le tout dans un monde qui vous procure une expérience d’un genre complètement nouveau, quelque chose que vous n’avez jamais vu auparavant. »
Bien que certains personnages du passé de Wolverine fassent une apparition et que des allusions soient faites à ce qu’il a vécu dans ses précédentes aventures, c’est une vision alternative des films X-MEN qui est mise en avant. Le réalisateur explique : « Quand vous faites un film sur un groupe de personnages comme les X-Men, vous ne pouvez pas pénétrer très en avant dans leurs esprits. Mais ce film permet d’entrer profondément en Logan, d’explorer son identité et les origines de sa rage. C’est quelqu’un qui a été utilisé par le Département de la Défense, le gouvernement, des ennemis, des méchants, et même par des proches. Et au fil du temps, cette colère a grandi, attisée par sa propre nature sauvage. C’est pourtant dans cette histoire qu’il commence à comprendre que cette rage pourrait le rendre plus fort. »
En fin de compte, James Mangold s’est éloigné de l’histoire fantastique issue de l’univers des comics pour créer une intrigue plus proche d’un thriller implacable mettant en scène un homme au passé trouble, à la recherche de son identité future. Il déclare : « Je pense que ce qui va surprendre le plus les gens dans ce film, c’est son aspect très réel ; à quel point on s’immerge entièrement dans ce monde, dans l’action, le drame et la romance. »
James Mangold a été particulièrement attiré par l’incertitude dans laquelle se trouve Logan au début de cette histoire : il a vécu beaucoup d’heures sombres, il a le sentiment d’avoir perdu ou abîmé presque tout ce qu’il aimait, et il doute de l’existence d’un chemin vers la rédemption. La seule chose qu’il lui reste est son immortalité. Mais même cela pourrait s’avérer être une malédiction plutôt qu’une bénédiction. Le réalisateur commente : « L’une des choses que je trouve particulièrement intéressante au sujet de Wolverine est son immortalité ; le fait que grâce à sa capacité de guérison, il peut survivre indéfiniment, pareil à un dieu, et par conséquent, il connaît également la solitude des dieux. Même quand Logan perd ceux qu’il aime, il sait que lui-même va continuer à vivre. Il vit depuis cent ans, il a connu des guerres, des combats et la mort de ses proches, il a atteint un état de grande lassitude. C’est un thème classique : l’homme qui peut vivre à jamais mais qui en souffre. Logan est un héros blessé, et cette histoire traite en grande partie de sa quête pour retrouver cette partie de lui-même qu’il a perdue. »
James Mangold a saisi l’opportunité de plonger directement Logan au cœur du Japon d’aujourd’hui, où élégance et modernité high-tech côtoient des traditions ancestrales et des codes d’honneur secrets. Il explique : « Cette histoire transporte Logan dans une vision enfiévrée du Japon contemporain, rempli de yakuzas, de ninjas, de samouraïs, de crime organisé, de mystère et de mysticisme. » Cet environnement japonais a permis à James Mangold et Hugh Jackman de réinventer Logan sous une nouvelle apparence : celle d’un rōnin. Le réalisateur explique : « Dans le Japon féodal, le samouraï appartient à un maître alors que le rōnin est un samouraï qui n’a plus de maître à servir. Il est, en quelque sorte, un guerrier sans but, sans cause. Beaucoup de ceux qui donnaient à Logan l’impression de se battre pour quelque chose ont disparu. Finalement, c’est essentiellement un homme perdu, capable de tout mais sans mission. C’est une iconographie que les westerns américains et les films de samouraïs partagent, et maintenant nous y insérons un personnage de comic book. »
Les beautés du Japon sont mises en perspective avec d’intenses scènes d’action allant de l’accélération d’un train à grande vitesse à la menace dominante du Samouraï d’Argent. Mais ici aussi, James Mangold a voulu explorer au-delà des frontières du genre. « Nous pensions toujours à repousser les limites de l’action et des images, dit-il, mais sans pour autant perdre l’impression que ce qui arrive est réel. » Toute l’équipe de production était enthousiaste à l’idée de faire quelque chose d’inhabituel avec un personnage devenu si populaire. Les producteurs associés à Jackman sur le film sont Lauren Shuler Donner, qui a joué un rôle vital dans l’histoire des films X-MEN depuis le début, et Hutch Parker, qui a travaillé avec Donner pour appuyer la vision de James Mangold. Hutch Parker résume : « C’est vraiment l’histoire de Wolverine par excellence. Il est entraîné dans un voyage introspectif qui fait ressortir les conflits fondamentaux qui le rongent. Il est mis au défi comme il ne l’a jamais été, tant physiquement qu’émotionnellement. Cela nous emmène dans un Japon très réel et pourtant totalement étranger. » Hutch Parker voit dans l’approche de James Mangold une adéquation parfaite avec le sujet. Il remarque : « Jim s’appuie sur ce qui s’est déjà fait, mais avec son propre style. Il voulait rendre ce monde viscéralement réel et montrer non seulement la rage de Wolverine, mais également les causes de celle-ci. »
Bien que Hugh Jackman incarne pour la sixième fois le personnage de Logan (c’est un record : il est le seul acteur à avoir joué autant de fois un même héros de comic book) WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL ne ressemble à rien de ce que l’on a pu voir jusqu’ici. En effet, au début du film, Logan doute de la voie à suivre, tandis qu’il se rend au Japon.
Hugh Jackman explique : « C’est quelqu’un qui a toujours suivi sa propre route, mais au début de cette histoire, il est sans doute plus seul que jamais. Il est en rébellion avec le monde parce qu’il a été créé pour être une arme et qu’il se bat contre cette idée. Il se voit comme un danger pour la société. » L’acteur poursuit : « Vous verrez un Logan plus vulnérable, plus exposé et plus monstrueux que jamais. Il se débat avec son identité, avec sa raison de vivre, et il doit désormais faire face au choix d’accepter ou non sa vraie nature. »
Hugh Jackman a particulièrement apprécié de transporter Logan au Japon : « C’est un endroit sans pareil sur la planète, et c’est aussi un lieu qui hante et affecte Wolverine à mesure qu’il s’y engage. L’atmosphère propre au Japon est très perceptible dans le film. Cela altère la façon dont Logan interagit habituellement avec les gens et sa capacité à décrypter les situations. Il doit repartir de zéro. Le Japon est une société assez insulaire qui a un sens très fort de sa culture et de son histoire. Logan est donc un complet étranger dans ce monde mystérieux où il découvre l’univers des samouraïs, leur entraînement et leur code d’honneur. D’ailleurs, il s’en méfie immédiatement, un peu comme quand il pénètre pour la première fois dans l’univers des X-Men. Pourtant, il observe et s’adapte. Il commence à respecter l’idée d’être un guerrier pour leur capacité à servir un maître. Il devient peu à peu une meilleure version de lui-même. »
Dès le départ, Hugh Jackman s’est engagé à hisser Wolverine vers un nouveau niveau de condition physique. Il s’est donc lancé dans une préparation d’une intensivité et d’une discipline inédites pour lui, en combinant régime rigoureux, entraînement physique extrême et apprentissage intensif des arts martiaux. Il confie : « J’ai toujours adoré jouer ce personnage, mais j’ai aussi toujours eu envie de le pousser encore plus loin physiquement. Ce scénario m’a donné l’opportunité d’aller plus loin émotionnellement que dans les précédents épisodes de la série, et j’ai voulu en faire de même sur le plan physique. J’ai commencé l’entraînement et un régime strict longtemps à l’avance. Je pense que cela a payé car quand je me regarde à l’écran, je vois le vrai Wolverine. Je trouve essentiel qu’il soit mince, que l’on voie ses veines saillir, que l’on saisisse sa puissance au premier coup d’oeil. J’ai toujours voulu que les gens regardent l’écran et n’en reviennent pas de ce qu’ils voient ! » Pour la performance d’acteur, apprendre de nouvelles techniques de combat était également primordial. Hugh Jackman raconte : « J’ai toujours imaginé Wolverine comme un combattant des rues ou un bagarreur de bar. Son style n’est pas élégant, il ne veut pas traîner en assénant un ou deux coups, tout ce qui l’intéresse c’est de couper la tête de son adversaire en deux secondes et de passer à autre chose. Sa façon de combattre n’est pas du tout réfléchie. Mais l’une des choses les plus intéressantes dans cette histoire est justement qu’il commence à vraiment prendre la discipline et l’entraînement à cœur quand il arrive au Japon. » Hugh Jackman a fait de même, en travaillant en étroite collaboration avec l’équipe de cascadeurs 87Eleven pour maîtriser diverses variétés de ninjutsu ainsi que d’autres arts martiaux japonais. Il note : « L’équipe de 87Eleven a été fantastique. Je me suis entraîné tous les jours et je peux vous dire que si le travail en salle de musculation a été difficile, l’entraînement aux arts martiaux s’est avéré dix fois pire. »
Dans son voyage au Japon, Logan est entouré de personnages aux intentions initialement floues mais dont le code d’honneur inconnu va l’intriguer. Pour le casting, comme pour tous les autres éléments de la production, James Mangold a cherché à mettre en évidence les bases réalistes du film. Pour jouer le rôle majeur de Shingen Yashida, industriel de premier plan à la tête d’un vaste empire du crime, qui est aussi le père de Mariko, le nouvel amour de Wolverine, le réalisateur a choisi une légende du cinéma japonais : Hiroyuki Sanada. Cet acteur a commencé sa carrière dans les années 1960 alors qu’il était encore enfant, et est devenu un héros de films d’action, un acteur dramatique reconnu, le premier Japonais à se produire avec la Royal Shakespeare Company et la star de dizaines de films japonais et hollywoodiens, notamment LE SAMOURAÏ DU CRÉPUSCULE, RING, LE DERNIER SAMOURAÏ, SUNSHINE, RUSH HOUR 3 et SPEED RACER. Les techniques du combat samouraï parfaitement maîtrisées par Sanada ont également bénéficié aux autres acteurs, puisqu’il a partagé son large savoir au sujet des arts martiaux, notamment avec l’actrice novice Rila Fukushima qui joue Yukio. Cette dernière confie : « J’avais une scène de combat au sabre au début du tournage et Hiro m’a beaucoup aidée. J’ai du mal à imaginer comment je m’en serais sortie s’il n’avait pas été là. Il est incroyable à regarder et nous étions vraiment honorés de travailler avec lui. »
Bien que WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL se déroule à l’écart de l’équipe X-Men, certaines figures clés du passé de Logan font une apparition, notamment Jean Grey, la mutante télékinésiste, premier amour de Logan, incarnée une fois encore par Famke Janssen. Celle-ci a saisi l’opportunité de retourner dans l’univers X-Men, et plus particulièrement la chance de retravailler avec Hugh Jackman. Elle observe : « Hugh et moi avons une superbe histoire avec ces deux personnages. Nous avons travaillé ensemble sur trois précédents films, dans lesquels Logan et Jean flirtent, et je pense que de nombreux fans de « X-Men » espéraient les revoir ensemble. Cela me semble d’autant plus vrai étant donné la nature de nos scènes communes dans ce film. Ce sont des scènes de rêve, elles sont belles, intimes et peut-être un peu perturbantes. »
Hutch Parker ajoute : « Jean Grey tient une place centrale dans le voyage que Logan entreprend pour combattre les démons de son passé. Jean et Wolverine avaient une relation complexe et désormais, Jean est en quelque sorte un guide qui le remet en question. Cela contribue à relier l’expérience particulière de cette histoire avec le reste de la mythologie X-Men. »
Le périple de Logan à travers le Japon est également marqué par deux autres femmes puissantes, qui toutes deux jouent avec lui de leurs charmes, lumineux ou sombre. Tao Okamoto joue le rôle de Mariko, avec qui Logan entretient une histoire d’amour complexe, et Rila Fukushima celui de Yukio, fougueuse garde du corps manieuse de sabre. Toutes deux ont été choisies après des auditions où leur naturel a séduit les cinéastes. Le réalisateur déclare : « Tao et Rila sont des actrices nées et elles sont toutes les deux incroyables dans leurs rôles. Ces deux femmes sont extrêmement belles et chacune possède une énergie évidente, incroyable, et pourtant elles ne pourraient pas être plus différentes. »
Tao Okamoto a été attirée par le passé de son personnage, fille d’un industriel puissant qui n’a jamais été là pour elle et qui a arrangé son mariage avec un homme qu’elle n’aime pas. L’actrice explique : « Mariko ne pourra jamais être une femme normale. Toute sa vie, elle a dissimulé ses rêves. Au début de l’histoire, c’est quelqu’un de profondément désespéré. Puis elle rencontre Logan, elle commence alors à réaliser ce qu’elle veut vraiment dans la vie et elle se met à changer. Cette transformation a été très intéressante pour moi. » Hugh Jackman a été impressionné par la manière quasi organique avec laquelle Okamoto a fait corps avec le personnage. Il commente : « Elle a cette capacité à laisser la caméra aller au plus profond d’elle-même. Quand Wolverine arrive au Japon, il ne veut se lier à rien ni personne, mais grâce à la performance de Tao, on comprend qu’il ne peut qu’être attiré par elle. »
Native de Tokyo, Rila Fukushima raconte au sujet de son personnage : « C’est l’intensité de Yukio qui m’a intriguée ; la dimension physique du personnage et son caractère impitoyable m’ont intéressée. J’étais ravie d’avoir la chance de réaliser ces scènes d’action pure, mais j’ai également vu un grand potentiel humoristique dans ce personnage. » Rila Fukushima a tout de suite aimé l’aspect fougueux et les épreuves de ce rôle. Elle raconte : « Cela a été pour moi un parcours incroyable et très stimulant. Je me suis entraînée avec notre formidable équipe de cascadeurs, j’ai appris tous les aspects physiques du rôle, notamment le maniement du sabre, le kick-boxing et le combat, et j’ai aussi fait beaucoup de musculation. Je n’avais jamais rien fait de tel, mais cela s’est avéré très plaisant. »
Svetlana Khodchenkova donne vie à une autre femme puissante et complexe, la Vipère aux yeux verts, une mutante rusée et traîtresse. D’origine russe, Khodchenkova est mieux connue en Occident pour avoir joué l’agent secret soviétique Irina dans le film d’espionnage LA TAUPE.
Dans le rôle de Lord Yashida, le père de Shingen Yashida, qui tente de passer un odieux marché avec Logan, on retrouve l’acteur japonais Haruhiko Yamanouchi, qui n’a pas pu résister à l’envie d’incarner ce personnage hors du commun. Il confie : « Lord Yashida est si imposant qu’il me fait penser à un personnage de Shakespeare. » Yamanouchi s’est plongé dans l’histoire et les personnalités d’authentiques industriels japonais pour comprendre au mieux l’ambition de Yashida. Il explique : « Il est l’un des moteurs de l’économie japonaise, et je pense que de tels hommes ont un fort sentiment de responsabilité et d’identification avec le destin du Japon. »
L’acteur américain Will Yun Lee vient compléter le casting principal dans le rôle de Harada, le ninja de la Main Noire. L’approche de James Mangold a séduit cet acteur connu pour ses rôles dans « Witchblade » sur TNT et son interprétation du méchant dans James Bond MEURS UN AUTRE JOUR. Il note : « J’ai toujours été un fan du genre, et connaissant les films de James Mangold, je savais qu’il donnerait une tournure intéressante au projet. À la lecture du script, j’ai adoré que Harada soit décrit comme un personnage si mystérieux. » Son passé inattendu - il est le fils illégitime de Shingen Yashida - mène Lee au coeur de l’ultime dilemme de son personnage. L’acteur explique : « Harada a été élevé par Yashida, et il a dirigé ce qu’on appelle le Clan Noir, un ordre de ninjas vieux de plusieurs siècles dont l’unique mission est de protéger la Maison Yashida. Mais au cours du film, Harada réalise que ce qui se passe autour de lui ne correspond pas à son code de guerrier. Il se retrouve donc vers à la fin du film à devoir prendre une décision cruciale concernant le respect ou non de ce code. » Pour ses scènes de combat, Will Yun Lee s’est entraîné avec acharnement. Il explique : « Mon plus gros défi a été d’acquérir des compétences qui vont au-delà des arts martiaux. Ils m’ont sacrément mis à l’épreuve ! Je me suis entraîné trois heures par jour, tous les jours, mais cela a porté ses fruits. »
L’atmosphère enivrante du Japon d’aujourd’hui, hyper moderne et portant cependant l’empreinte des traditions et des fantômes du passé, est centrale dans l’histoire de WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL, et James Mangold s’était engagé à tourner sur place dès le début. En définitive, le tournage ambitieux de 80 jours s’est partagé entre le Japon et les plateaux des studios de la Fox à Sydney, en Australie. Le réalisateur commente : « Le Japon ne ressemble à aucun autre pays du monde. Sa culture, ses codes, son caractère sont uniques. Y tourner nous a permis d’avoir une vision authentique des paysages, de l’architecture. Et nous avons aussi pu filmer quelque chose d’assez rare au cinéma : le Japon rural. Les gens pensent que le Japon, c’est Tokyo ou Osaka, mais on y trouve aussi de splendides étendues sauvages et des îles tropicales. Aussi bien l’agitation de la ville que l’incroyable atmosphère zen de ces belles forêts luxuriantes nous ont profondément touchés. Notre présence dans ces endroits est une opportunité qui a vraiment influencé la façon de réaliser le film. » Pour saisir cette identité multiple, James Mangold a travaillé avec le directeur de la photographie Ross Emery, le chef décorateur François Audouy et la chef costumière Isis Mussenden. Ils ont chacun contribué à créer une atmosphère qui mélange des éléments de film noir, de folklore japonais, de drame personnel intense et d’iconographie des bandes dessinées. Ross Emery a collaboré étroitement avec James Mangold pour donner à WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL un style réaliste tout en poussant la réalité dans ses extrémités les plus sanglantes. Il explique : « Le style du film repose en grande partie sur la force des personnages. Et ces personnages évoluent dans de nombreux environnement, à la fois très réels et spectaculaires, comme Tokyo la nuit, qui évoque une atmosphère très proche de celle de BLADE RUNNER, mais aussi la campagne, qui permet un genre de texture totalement différent. »
En tournant avec les caméras numériques Arri Alexa dotées d’objectifs anamorphiques, Ross Emery a atteint une flexibilité maximale et une netteté qui propulse le spectateur au coeur de l’action. Il explique : « La combinaison de la caméra et des objectifs donne cet aspect de grand classique que Jim adore. » François Audouy, le chef décorateur, a illustré à travers ses décors une vision du Japon perçue par Logan, qui reflète à la fois ses tourments profonds et son regard extérieur sur la culture japonaise. Il se souvient : « Jim avait des pistes de réflexion très intéressantes pour le style visuel du film. Il le décrivait toujours comme « un rêve enfiévré du Japon » et il voulait donc que l’on crée une sorte de road trip onirique et stylisé pour Logan. L’idée était de le plonger dans une réalité augmentée, légèrement magique, mais légitime et crédible. »
François Audouy a commencé en amont, en s’immergeant dans l’histoire du Japon : ses traditions immuables, ses formes d’art soignées et son architecture unique. Il commente : « Nous avons nourri Jim de toutes ces recherches. Ensuite, il a retranscrit ces idées visuelles directement dans le script. Le processus de création a été partagé et très collaboratif. » Par la suite, le chef décorateur s’est rendu à plusieurs reprises au Japon pour faire des repérages. Il explique : « Nous savions que nous aurions une période de temps limitée pour tourner au Japon, nous voulions donc tirer parti de ces endroits que nous ne pouvions pas recréer en studio. Nous désirions que les spectateurs soient au côté de Logan lorsqu’il s’immerge totalement dans ce monde étranger. » La couleur a été un élément clé de toute l’esthétique mise en place par François Audouy. Il note : « La couleur est un fil conducteur tout au long du film. Quand on commence au Canada, tout est tamisé et naturel. Ensuite, on a cet impressionnant visuel pop qui apparaît à l’arrivée au Japon avec une explosion de texture et tous les éléments graphiques de Tokyo la nuit. Puis on se rend sur le domaine de Yashida où tout est beau, serein, sophistiqué et entièrement créé pour jouer sur l’opposition avec le Samouraï d’Argent. » Plusieurs des décors les plus imposants ont été construits plus tard, en studio ou sur des sites australiens, notamment des parties de l’opulent domaine Yashida avec ses bonzaïs et ses bassins, ainsi que le laboratoire high-tech. Le Village de Glace représente l’une des créations les plus complexes qu’Audouy a minutieusement reconstituées à Homebush, en Australie, en s’inspirant de trois villages de montagne qu’il avait repérés à Nagano au Japon. Il commente : « Nous nous sommes basés de manière très précise sur l’architecture des villages de montagne, et cela a été très amusant à construire. »
Sur ce film, François Audouy a également participé à la création de l’ennemi de Wolverine, le Samouraï d’Argent, dont le costume mécanique articulé a été créé de toutes pièces. « Chaque détail a été soigneusement pensé, jusqu’au moindre boulon, au moindre câble. Il a été construit par une équipe très talentueuse pendant presque cinq mois ici à Sydney. » Le chef décorateur poursuit : « Le costume était composé de 600 éléments, chacun conçu séparément et modélisé par ordinateur. Cette création était très ambitieuse, mais tout le monde s’est retrouvé bouche bée quand nous l’avons dévoilée au milieu du labo. Quand vous lisez ça dans le scénario, vous vous dites que ce sera fait en images de synthèse. Mais avoir l’opportunité de construire un robot de quatre mètres de haut qui déchire, c’était plutôt cool ! » 
James Mangold voulait que WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL se distingue par des scènes d’action plus réalistes que jamais. Il a donc fait appel à David M. Leitch, réalisateur deuxième équipe et coordinateur de cascades, et à son équipe de 87Eleven pour chorégraphier les scènes d’action et entraîner les acteurs. James Mangold précise : « L’une des particularités du film réside dans le fait que 90 % des scènes d’action ont été entièrement réalisées par nos acteurs. Nous avons voulu donner un côté résolument réaliste, terre à terre, à l’ensemble, parce que je trouve qu’il y a quelque chose d’extraordinaire et de viscéral dans ces combats à un contre un. »
Bien avant le début du tournage, David Leitch a commencé à entraîner chacun des membres du casting et a affiné chaque mouvement de sabre, chaque coup de pied et chaque attaque des lames d’adamantium pour les ambitieuses scènes de bataille du film. Il explique : « Nous avons vraiment essayé dans ce film de s’assurer que l’esthétique japonaise du ninjitsu et des arts martiaux soit mise en valeur, mais nous y avons ajouté des touches imaginaires. Il y a des mouvements de gymnastique et des acrobaties inattendues, mais en même temps, les lignes épurées et le minimalisme des films de samouraïs se retrouvent dans la chorégraphie. Nous avons essayé de proposer quelque chose de fun, cool et différent. »
David Leitch était particulièrement enthousiaste à l’idée de retrouver Hugh Jackman, avec qui il avait travaillé sur VAN HELSING et X-MEN ORIGINS : WOLVERINE. Il remarque : « Hugh est l’un des acteurs les plus doués physiquement que je connaisse. Il apprend les chorégraphies très rapidement. On peut faire de longues prises sans coupures parce qu’il réussit à se dépasser, et on peut changer quelque chose au dernier moment, il assimile immédiatement ; tout cela est très rare chez un acteur. Il mémorise les chorégraphies aussi bien que les cascadeurs de notre équipe. Encore mieux, il ajoute le poids émotionnel du personnage à ces scènes d’action, et c’est ce qui le rend si convaincant. »
Cet univers japonais qui attire Logan a représenté un défi excitant pour la chef costumière Isis Mussenden, qui a travaillé en étroite collaboration avec James Mangold et François Audouy pour concevoir l’ambiance à la fois déroutante et implicante du film. Voyager à travers le Japon ancestral et contemporain, entre les traditions et la postmodernité, l’a enthousiasmée. Elle confie : « Faire des recherches sur la culture japonaise, les traditions, les vêtements, le kimono, le yukata, les ninjas, l’aïkido, le kendo, les yakuzas, le style de la rue, le quartier de Harajuku a été passionnant… Tous ces éléments nous ont fait découvrir un monde inconnu. » Cela a même permis d’envisager une nouvelle approche pour le personnage de Wolverine.
Elle précise : « Logan n’est plus la même personne par rapport aux histoires précédentes, nous sommes donc partis sur l’idée de lui donner une apparence nouvelle, en adéquation avec l’histoire. Il est totalement hors de son élément au Japon. » Bien que Logan n’ait guère plus de cinq tenues, l’équipe d’Isis Mussenden a confectionné près de cent exemplaires pour Hugh Jackman, afin de l’accompagner dans ses aventures sauvages où les vêtements sont bien malmenés. Elle précise : « Hugh devait constamment changer de tenue pour satisfaire aux différents types de combats, pour les harnais, pour les impacts de balles, les marques et les déchirures. »
Alors que Logan apparaît le plus souvent dans des couleurs terre, des nuances de brun ou d’ocre, les femmes qu’il rencontre au Japon usent de palettes de couleurs plus audacieuses et mystérieuses. La chef costumière note : « Yukio est en rouge. Vipère est évidemment en vert, comme dans les bandes dessinées, et Mariko en un bleu limpide, puisqu’elle joue le rôle de l’ingénue. Il y a aussi beaucoup de noir dans le film, car cette couleur est très présente dans la palette japonaise, mais toujours en contraste avec des textures et des couleurs intensément belles. » Isis Mussenden précise qu’elle a dû apprendre les règles complexes du port du kimono, les rituels funéraires japonais et les traditions ninjas. Elle a particulièrement apprécié travailler avec le costume en latex de Vipère et le look de Yukio inspiré des mangas japonais. Elle commente : « Le costume final de Vipère est vraiment tape-à-l’oeil, alors que Yukio est un personnage branché et cool ; cela a été très plaisant de travailler à ces conceptions. Pour Yukio, nous nous sommes inspirés des graphic novels Wolverine, de nombreux mangas pour filles et de Rila Fukushima, qui est à la fois belle, dure et séduisante. »
Le producteur Hutch Parker espère que ce nouvel univers pour Wolverine sera également convaincant pour les spectateurs. Il note : « De la conception des décors à l’élaboration des costumes, en passant par les décors, James Mangold et son équipe ont imprégné cette histoire du genre de détails qui rendent le tout vivant. Le style visuel général entretient d’étroites interactions avec le parcours psychologique de Wolverine. »

James Mangold conclut : « Nous espérons vraiment avoir créé un voyage hors du commun qui plongera de manière encore plus directe le public dans l’univers de Wolverine. J’espère que les spectateurs auront l’impression, tout comme Logan, de pénétrer dans un univers qu’ils n’ont encore jamais vu et qu’ils se retrouveront entièrement immergés dans quelque chose de nouveau et de passionnant. »

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