Action/Drame/Des images parfois difficiles à supporter mais une vraie découverte ciné
Réalisé par Adil El Arbi & Bilall Fallah
Avec Martha Canga Antonio, Emmanuel Tahon, Axel Massudi, Natascha Boyamba, Théo Kabeya, Brandon Masudi, Jérémy Zagba, Ashley Ntangu...
Long-métrage Belge
Durée: 01h35mn
Année de production: 2015
Distributeur: Paname Distribution
Interdit aux moins de 16 ans
Date de sortie sur les écrans belges : 11 novembre 2015
Date de sortie en e-cinéma : 24 juin 2016
Résumé : Mavela, 15 ans, membre des Black Bronx, tombe éperdument amoureuse du charismatique Marwan appartenant à la bande rivale, les 1080. Les deux jeunes gens sont brutalement contraints de choisir entre la loyauté à leur gang et l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre. Mais est-ce possible?
Bande annonce (VF)
Ce que j'en ai pensé : BLACK est un film dur et fort en émotions. Au début, je n'ai pas aimé (au point d'hésiter à quitter la salle). Le thème du viol collectif, la stupidité des règles de gang, des enfants qui foutent leur vie en l'air, les discussions de criminels vulgaires dans un langage à peine compréhensible, tout cela ne m'intéressait que très moyennement voire me révulsait. Le problème est qu'on sait que cela existe et rien que cette idée est déjà abominable, alors en plus le voir au ciné, c'est anxiogène et sans intérêt. Et puis au milieu de ce merdier, fort bien dépeint par les réalisateurs au demeurant, arrive une lumière d'espoir : deux jeunes de gangs opposés s'aiment et voudraient s'en sortir. Et là le film prend une autre tournure, celle d'un piège qui se referme froidement, jusqu'au dénouement final. BLACK s'inspire de Roméo et Juliette, version urbaine, à la sauce gang. Et c'est très réussi.
Une grande force se dégage de la réalisation. Elle sert le propos, elle est directe. Au milieu de toute cette ignominie, les réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah incorporent de belles prises de vue, presque poétiques. Le dernier tiers du film est un coup de poing, ils m'ont complètement embarquée dans l'histoire, j'étais accrochée à l'écran.
Les jeunes acteurs sont criants de vérité. Martha Canga Antonio et Aboubakr Bensahï qui interprètent respectivement Mavela et Marwan sont touchants dans leur détresse et leur colère inexprimée.
Une grande force se dégage de la réalisation. Elle sert le propos, elle est directe. Au milieu de toute cette ignominie, les réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah incorporent de belles prises de vue, presque poétiques. Le dernier tiers du film est un coup de poing, ils m'ont complètement embarquée dans l'histoire, j'étais accrochée à l'écran.
Les jeunes acteurs sont criants de vérité. Martha Canga Antonio et Aboubakr Bensahï qui interprètent respectivement Mavela et Marwan sont touchants dans leur détresse et leur colère inexprimée.
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